Le Palais Acropolis bien garni, malgré la concurrence, à la même heure, d’autres réunions politiques, recevait dans le cadre de la campagne des élections municipales de Nice, le président d’honneur du Front National, Jean Marie Le Pen.
Après la présentation de la soirée par la présidente départementale du FN, Lydia Schenardi, la candidate de la liste Nice Bleu Marine, Marie Christine Arnautu entrait sur scène accompagnée par la chanson célèbre de Dalida « C’est vrai ! » reprise en chœur par la salle en évoquant le système UMPS et les affaires, rythmées par les : C’est vrai ! Puis, parodiant Fernandel, on a eu droit à Sarkozy, Estrosi La candidate s’est ensuite attaqué ensuite au bilan du maire sortant, sur ses choix et la préférence étrangère : Nice et les Niçois abandonnés ! Puis, ce fut le tour de la satire sur les autres listes, « Des grenouilles qui veulent se faire aussi grosses que le bœuf ! » Et, enfin, la candidate expliqua les grandes thématiques de son programme : Un nouveau souffle à Nice !
Puis, ce fut le tour de Jean Marie Le Pen, ovationné par une salle chauffée à blanc. Le leader d’extrême droite se fait poète et évoque même pour la naissance du printemps un poème de Charles d’Orléans : Le temps a laissé son manteau…..
Évoquant aussi Martin Luther King, il reprend à son compte le fameux « J’ai fait un rêve », mais un rêve pour la France, « Celui de son relèvement. Il est urgent d’inverser le mécanisme de la décadence. Les échéances électorales sont nombreuses et à chaque fois ce doit être une étape de notre relèvement. La situation de la France est grave, sur le papier tout est perdu. »
Mais il faut avoir la Foi explique Jean Marie Le Pen : « La France a toujours connu des redressements spectaculaires. » Citant Saint Jean L’évangéliste : « La vérité nous rendra libre ». Le président d’honneur du FN donne les chiffres de la poussée démographique du tiers monde, de la dénatalité en Europe. « Les conséquences sont dramatiques : immigration, insécurité, pauvreté, dette et chômage. La France à 2000 milliards de dettes. A force d’avoir les yeux fixés sur le nombril on ne voit pas l’iceberg et c’est le Titanic. »
Jean Marie Le Pen conclura par un appel, celui de porter la vérité pour la survie du peuple français : « Notre campagne est la force du bon sens »