La décision de Patrick Allemand de ne pas fusionner la liste PS-EELV avec celle du FdG pour le deuxième tour privera de ce fait ce parti d’être présent dans l’hémicycle de conseil municipal.
Fait insolite quand au niveau national , la gauche appelle au rassemblement après un premier tour, tout sauf satisfaisant. Cette situation ressemble à un acte de guerre pour Robert Injey et ses colistiers.
La réponse de ce dernier est sèche : « Il ne faut pas attendre, dans ces conditions, de la part de ces 6 178 électrices et électeurs méprisés par le responsable local du PS, qu’ils votent en sa faveur au second tour des élections municipales ».*
Et de continuer sur un ton belliqueux : « Par son attitude, Patrick Allemand fragilise volontairement l’opposition de gauche au sein du conseil municipal pour les six années à venir. Une attitude irresponsable à l’heure où Christian Estrosi s’apprête à engager une vaste politique d’austérité à Nice et à la Métropole, pour compenser le coût désastreux de son projet de tunnel.
Une décision irresponsable également de la part du premier vice-président du conseil régional, qui refuse de fusionner avec une des composantes de la majorité au conseil régional, à l’heure où l’UMP et le FN rêvent de faire main basse sur la Région PACA ».
Sans représentation formelle, quelle sera la possibilité .du FdG de soutenir ses idées et de faire écouter sa voix ?
Pour Robert Injey, il n’est pas question d’y renoncer: « Pour notre part, à défaut de pouvoir poursuivre notre engagement au sein du conseil municipal, nous continuerons de mener avec détermination notre action pour la démocratie active, la justice sociale, la transition écologique auprès des Niçoises et des Niçois. Dans les semaines à venir, la liste « Nice, l’Humain d’abord » prendra de nouvelles initiatives en ce sens ».