En poste depuis 2001, Jean-Louis Scoffié ne se représente pas et a adoubé son 1er adjoint Jean-Paul Dalmasso. Cette décision a mis le feu dans cette commune stratégique dans la vallée du Paillon et cinq candidats seront en lice pour contester au « dauphin », l’héritage promis.
Face à lui, Ladislav Polski, du Mouvement Républicain et Citoyen de Jean-Pierre Chevènement. Ce médecin a le soutien du PS et d’Europe Ecologie les Verts. Il est conseiller municipal d’opposition depuis 2008 et conseiller régional depuis quatre ans.
Une autre candidate se présente à gauche, Adeline Mouton sous les couleurs du Front de Gauche. Elle a été adjointe au maire communiste de la Trinité de 1996 à 2001. Elle est ensuite passée par le Conseil régional et siège actuellement en conseillère d’opposition.
Également conseiller municipal d’opposition, Gilles Rainero se présente sans étiquette. Et pour la première fois à La Trinité, le Front national propose un candidat à l’élection municipale, Alexandre Mascagni.
Au cours de la campagne, ces candidats ont abordé les nombreux thèmes qui constituent les priorités des Trinitaires : Les transports, le tramway, le commerce de proximité, l’absence de salle des fêtes, le devenir de la zone Anatole-France et les rapports avec la Métropole….
Quel sera le résultat du 1er tour, qui sera riche en enseignements dans l’optique du (très probable) second tour?
Quel candidat arrivera en tête ? Quelle liste aura la possibilité de se maintenir ? Auquel cas, en faveur de quel autre candidat, se désistera-t-elle ?
Le trio Dalmasso (UMP-UDI)-Polski (MRC-PS-EELV)-Mascardi (FN) devrait vraisemblablement se disputer le strapontin de premier magistrat lors d’un second tour qui sera certainement des plus disputés.
