A l’occasion des municipales 2014 on assiste à toute forme d’engagement de la part des candidats soucieux de satisfaire les demandes des différentes organisations d’intérêts. Parfois, diverses actions de conversion se prêtent au sourire, tel est l’aspect thuriféraire de certains comportements.
Dire oui signifie satisfaire son interlocuteur et avoir son soutien officiel que l’on peut afficher dans la propagande électorale.Tout le monde sait qu’il s’agit d’un marché de dupes mais on est tous d’accord pour en jouer le jeu.
Pour cette raison, Nous nous limiterons à demander aux candidats, non pas un engagement de plus mais simplement de lire ce qu suit et de ne pas oublier, à partir du 1er avril, les contenus de ces propositions.
A condition bien entendu, qu’ils soient d’accord avec ce qui est préconisé !
Bonne lecture…
Les collectivités locales sont de plus en plus nombreuses à encourager la pratique du vélo avec des aménagements et des services qui facilitent la vie des cyclistes et suscitent le changement d’habitudes.
Le mandat municipal 2014-2020 permettra d’amplifier l’action engagée et de la déployer à toutes les échelles territoriales.
Ils invitent les candidats et les futurs élus à prendre en compte ces propositions dans leur projet et leurs actions prioritaires dès 2014.
Pour 35 millions d’Européens, le vélo est le premier mode de déplacement. 5% des Français l’utilisent de manière quotidienne pour se déplacer et 40% occasionnellement.
La pratique du vélo comme mode de déplacement et comme loisir connaît un nouvel essor en France depuis les années 2000. Son potentiel de croissance est considérable ! En ville où plus de 50% des déplacements en voiture font moins de 2 km et en zone périurbaine ou rurale
En 2014, il faut acquérir le réflexe vélo : en se demandant pour chaque projet si le cycliste, mais aussi le piéton, sont pris en compte dans les outils et les démarches pour passer de la ville routière à la ville fluide, à la ville pour tous.
Encourager le vélo, c’est faire le choix d’une ville harmonieuse, dans laquelle la fonction circulation ne domine pas toutes les autres fonctions urbaines. Une ville pour tous et non axée sur la vitesse, dans laquelle on se déplace, on se rencontre, on travaille et on séjourne.
La circulation apaisée et la réduction de la vitesse relative des motorisés, sont les conditions premières de la cohabitation et du partage de la rue : il faut aménager la voirie et l’espace public, pas dans l’objectif unique d’écouler des flux automobiles, mais pour garantir la sécurité de tous les usagers de la rue.
Êtes-vous d’accord pour mettre en place des mesures pour :
le développement des zones apaisées – zones de rencontre et zones 30 – qui facilitent le déplacement à pied et à vélo et la cohabitation entre les usagers de la rue,
l’extension du concept de zone 30 à toutes les voiries de desserte et à des tronçons situés sur des axes de circulation, suivant les différentes priorités données à chaque voirie : plus de vie locale ou plus de circulation de tous les modes de déplacements,
la hiérarchisation de la voirie à l’échelle des agglomérations, avec l’objectif de généraliser le 30 km/h à plus de 50%70%, démarche à l’œuvre dans un nombre croissant de territoires.
Alors ?