Une salle comble, un parterre d’invités prestigieux et une annonce, le dernier grand meeting de Christian Estrosi avait des allures de fête devant plus de 4000 personnes venues au palais Acropolis pour entamer la dernière ligne droite de la campagne municipale.
Le candidat leur avait donné rendez-vous et, pour la plupart, ils avaient répondu présents pour cette ultime réunion publique de Christian Estrosi accompagné de l’ensemble de ses 68 colistiers.
Une salle qui fera le meilleur accueil à celui qui rentrera très vite dans le vif du sujet comme l’avait anticipé le petit film diffusé juste avant son arrivée. Après un préambule de la situation, et après avoir une nouvelle fois fustigé le pouvoir socialiste en place, l’annonce pouvait enfin tomber : « Je vais créer la première Brigade Anti-Criminalité (BAC) de la Police Municipale. ». Un tonnerre d’applaudissements et de « Christian, Christian… » ponctuèrent cette dernière promesse de campagne.
Pour le reste, rien de ce que nous ne sachions déjà avec toujours Nice placée au cœur des différentes thématiques abordées par un Christian Estrosi qui passera de son bilan de maire aux projets du candidat dans une continuité logique des axes forts de son premier mandat : Investissements, sécurité, pouvoir d’achat et santé publique. Opération d’intérêt National, effectif et caméras supplémentaires pour la police municipales, financement de tout ou partie du permis de conduire pour les jeunes ou encore l’arrivée de Pasteur 2 auront été les grandes ligne de son discours.
Légère différence aussi pour le traitement réservé aux autres candidats, jusqu’à ce jour ignorés par le maire-candidat, ces candidats dont « l’enjeu du scrutin, c’est juste d’avoir droit à leur quart d’heure de gloire ou de de s’assurer de leur survie politique, voire la domination dans leur propre camp. ». Quelques réponses aux dernières critiques plus tard et, l’heure du déjeuner arrivant, Nissa la bella pouvait conclure la grand messe dominicale avant de donner un dernier rendez-vous, celui des urnes, pour ce que Christian Estrosi a baptisé « Le Printemps de Nice »…
