Jacques Peyrat fait ses adieux à la politique et ne cache pas sa tristesse: » C’est un fait que, dimanche dernier, il y eu un désaveu de l’électorat vis-à-vis de ma personne. J’en tire les conséquences et je ne me présenterai plus à une nouvelle élection ».
Visiblement, le coup a été rude et difficile à métaboliser mais, en homme d’expérience, l’ancien maire devrait savoir qu’en politique sont d’actualité plus que jamais les vers du poème de Rudyard Kipling , « IF » : « Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite, et recevoir ces deux menteurs d’un même front … » .
Alors, comme dernier acte d’une carrière bien remplie et avant de prendre congé du monde politique, Jacques Peyrat a voulu dire encore une fois la vérité, la sienne.
« Dans le cadre du second tour des élections municipales de Nice qui se dérouleront le Dimanche 30 mars , j’appelle les Niçoises et les Niçois à se rendre aux urnes pour voter en faveur d’Olivier Bettati et de sa liste, comme je le ferai moi-même. Parce que j’aime Nice et les Niçois, il est impératif de constituer une opposition réelle à la future majorité de M Estrosi qui va continuer à s’inscrire dans la gabegie et la démagogie. » Le message est clair et sans la moindre ambiguïté.
« En effet, Patrick Allemand sans Robert Injey sera inaudible, et Mme Arnautu sera absente. Dès lors, seul Olivier Bettati, Niçois, et élu d’expérience au Conseil Municipal, au Conseil Communautaire et au Conseil Général, pourra avec ses colistiers dont Benoït Kandel, représenter une véritable opposition au surendettement de Nice et de la Métropole, mais aussi à l’aberration du projet de tramway en souterrain qui est inacceptable du fait du coût exorbitant et du risque géologique » La dernière salve du soldat Peyrat aura donc été envers son ultime adversaire politique.
Reste à savoir combien des 4 239 (3,69 %) qui ont soutenu Jacques Peyrat au premier tour suivront à la lettre cette consigne de vote ?