Le MoDem des Alpes-Maritimes s’est prononcé sur le rôle qu’il aura à jouer dans les élections municipales à Nice et a décidé de participer en soutenant la démarche audacieuse d’Olivier Bettati.
Ce choix va, en partie, à l’encontre de l’option stratégique décidée au niveau national suite à l’alliance UDI-MODEM qui se place dans l’opposition. La subtilité du Modem niçois réside dans le fait que certes il s’oppose au candidat socialiste de la majorité présidentielle, Patrick Allemend, mais aussi au maire UMP sortant et candidat Christian Estrosi.
L’UDI de Rudy Salles, au contraire, reste bien ancré dans le giron des vainqueurs d’aujourd’hui et essayera de capitaliser cette fidélité avec de bonnes places pour ses candidats colistiers.
Ce qui a séduit les centristes, nous dit le délégué départemental, Jean-François Fouqué, qui a illustré cette position entouré de certains cadres-dirigeants de ce mouvement politique, « c’est le caractère trans-partisan de la liste Bettati, un homme qui s’est élevé contre le système. Les dossiers municipaux sont à 95% des dossiers qui ne doivent pas être politisés mais des dossiers à caractère technique dans lesquels le bon sens doit prévaloir » conclut le même Fouqué.
La critique à l’adresse du maires sortant est crue : Absence d’écoute, prises de décision personnelles et souvent erronées, dépenses inutiles, carriérisme affiché…
Pour cette élection , le Modem vise la majorité silencieuse, le « parti » qui a le plus d’abstentionnistes. Le but ? Redonner goût à celles et ceux qui ne l’avaient plus et à celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans l’opposition stérile droite-gauche.
Le parti centriste aspire à devenir « central » dans le cadre de la politique niçoise.