La politique est parfois cruelle mais il faut encaisser les coups et avancer. C’est la position officielle du PS niçois et de ses alliés d’EELV après la déconvenue du vote de dimanche dernier lors du premier tour des municipales.
Si le résultat du maire sortant, Christian Estrosi, a été enregistré sans surprise, d’avoir été dépassé en seconde position par le FN reste un camouflet très sévère, et sans préavis.
Il s agit maintenant de sauver les meubles mais surtout l’honneur. En jeu, il y a la place de principal opposant de la majorité municipale pour les prochain six années.
Fragilisé pour ne pas avoir fusionné sa liste avec celle du Front de Gauche, au delà des bonnes ou mauvaises raisons de cette décision, n’aidera pas, alors que la liste conduite par Marie-Christine Arnautu a quelques réserves de voix à droite (Vardon ?, Cotta ?) et surfe sur une dynamique positive. un PS poussif qui, au contraire, est pénalisé par le vote sanction contre la politique gouvernementale ayant provoqué une forte abstention de ses électeurs.
L’appel de Patrick Allemand et des siens est donc simple : Voulez-vous que face à une majorité de droite populiste, la principale opposition soit représentée par un parti de droite radicale sinon extrême ?
Si la réponse (souhaitée) est non, « Venez voter pour qu’une opposition républicaine puisse exercer son droit de contrôle et contre-balancement des pouvoirs dans un cadre démocratique. »
C’est tout l’enjeu de ce second tour et les raisons de la pédagogie de Patrick Allemand envers les jeunes socialistes et verts lors d’une rencontre-débat qui s’est tenue, hier après-midi.
Ces jeunes seront-ils les ambassadeurs auprès des électeurs pour expliquer les raisons de cette bataille qui risque de changer le panorama de la gauche niçoise dans les prochaines années. Pas de communistes et un groupe exigu de socialistes et verts face à une déferlante bleu et bleu marine.
Rendez-vous dimanche pour le verdict final !