La grande salle du palais de la méditerranée était comble et les retardataires ont du assister à la réunion débout. Le succès aura été au rendez-vous pour cette soirée qui se voulait être aussi un test grandeur nature sur la capacité d’Olivier Bettati à mobiliser ses troupes.
On évitera de se lancer dans la bataille des chiffres, mais on peut assurer qu’il y avait plus de…15 personnes (ironiquement) annoncées par Olivier Bettati à l’adresse des « twitter estrosistes » qui, lors de la présentation officielle de sa candidature dans les locaux et espaces mitoyens, avaient perdu leur temps dans une inutile et grotesque polémique sur le nombre exact des présents.
Celui qui se veut candidat pour devenir « Un Maire de proximité » a présenté ses colistiers en présence de quelques élus de communes azuréennes et de quelques personnalités de la vie associative et socio-professionnelle niçoise.
En tout cas, Olivier Bettati, dans un contexte loin d’être facile face à l’adversaire de taille qu’est Christian Estrosi (Les rapports entre les deux hommes, qui n’ont jamais été chaleureux sont, maintenant, devenus hostiles), a démontré être un homme politique qui connait bien son sujet et sans forcément naviguer dans des eaux plus ou moins troubles.
Si sa liste ne présente pas nouveautés significatives du point de vue des habitués de la politique locale, et, sans surprise, celles et ceux qui se sont associés à sa démarche dès son départ de la majorité municipale, se retrouvent tout naturellement, au premier rang. On soulignera, tout de même, qu’elle répond, de manière équilibrée, à la conception de la politique locale depuis toujours affichée par Olivier Bettati : Les idées ne sont ni de droite, ni de gauche mais elles sont bonnes ou pas.
C’est la devise de ce « vigneron » qui , telles les racines de son vignoble, est profondément ancré dans Nice et son territoire et fera appel au bon sens pour gouverner « sa » ville si les électeurs lui font confiance.
D’ailleurs, après plus 20 ans de politique active depuis son entrée comme benjamin du conseil municipal de Nice en 1993, ce passionné de la politique (« une formidable aventure humaine » dit-il), s’est dit : Pourquoi pas moi ?