Ce lundi, Philippe Vardon organisait une grande réunion publique au palais Acropolis. L’occasion pour lui de lancer la dernière ligne droite avant le vote de dimanche.
J’ai décidé de me jeter dans la bataille». Philippe Vardon n’a pas oublié sa motivation. Devant ses colistiers et quelques fidèles, il a voulu convaincre, une dernière fois, de voter pour lui en rappelant quelques-uns de ses engagements, profitant de l’actualité pour faire entendre une autre voix, la sienne.
Selon Philippe Vardon, on a «trop parlé du tramway et les vraies questions sont ailleurs». Son profond amour pour Nice se ressent, lui qui se déclare enraciné : «Nice est en train de mourir». Il ne veut pas perdre cette âme Niçoise : «Je ne veux pas que le kebab remplace la socca».
Après avoir sorti son livre la semaine dernière, il en a rappelé quelques éléments, lui qui ne veut pas de l’islamisation à Nice. Il en a donc profité pour mettre quelques tacles à Christian Estrosi mais également à l’ensemble de ses adversaires. Le candidat identitaire a repris un article de l’AFP qui avait cité la Rue de Suisse comme étant un quartier musulman. Car, selon lui, Nice est en train de devenir Marseille avant de peut-être devenir Alger ou Tunis.
Philippe Vardon, préfère parler d’anticipation plutôt que d’exagération. Avant son intervention volontaire et énergétique, quelques-uns de ses colistiers avaient pris la parole. C’est le cas de Benoît Loeuillet, secrétaire général de Nissa Rebela qui a déclaré, «Nous sommes le vrai peuple» ou de Thierry Venem, ex-candidat FN qui ne veut pas «laisser l’héritage disparaître».
Enfin, le jeune Grégoire de Linarès, conseiller fédéral de génération identitaire et membre de «génération anti-racaille» a dit «certains nous traiteront d’inconscient, je nous qualifierai de passionné».
Résultat des courses ce 23 mars prochain au soir…