Robert Injey, tête de liste du Front de Gauche à l’élection municipale de Nice, continue en compagnie de ses colistiers et supporters son « Tour de Nice » des inaugurations, une façon bien sympathique et efficace de proposer ses projets et de mettre en évidence les contradictions de la politique du maire sortant.
La troisième étape était donc à Saint-Roch. Avec la création de Pasteur 2, l’ensemble des services aujourd’hui présents devraient être transférés.
Alors que fera-t-on d’un terrain de 13 166 m2 et des 28 000 m2 sur 4 niveaux ?
Pour la liste « Nice, l’Humain d’abord », une chose est certaine : Si le CHU devait céder tout ou partie de ce bâtiment, celui-ci étant un bien public, il doit conserver une affectation publique et une mission d’intérêt général.
Effet d’aubaine, pour résorber le déficit créé par un sous financement chronique, le CHU avait décidé la vente, dès mars 2009, du bâtiment de l’hôpital St Roch. Cette vente devant être effective au départ de l’ensemble des activités vers Pasteur. La Métropole avait décidé de l’acquérir en 2009 sur la base de 50 millions d’euros.
« Mais depuis, rien ! Si : les retards dans la livraison de Pasteur 2 (en 2009 on parlait de 2011, nous sommes en 2014), l’incertitude dans la réalisation de la seconde phase de ce projet, font que le CHU utilise toujours St Roch. Le déménagement est annoncé d’ici la fin de l’année et l’Hôpital confirme bien son intention de vendre.
Christian Estrosi voulait réaliser ici la mutualisation des services de la Métropole et de la Ville. Outre que l’achat d’un immeuble à l’Arénas a réglé en partie la question, Christian Estrosi n’a plus les moyens de ses ambitions pour une nouvelle mairie et préfère engloutir les fonds publics dans un tunnel.
Sans trop l’avouer car le sujet est sensible, il n’a pas un vrai projet pour cet espace, ni de budget, sauf à laisser y réaliser une opération immobilière.
Nous nous proposons d’y réaliser « l’Espace St Roch ». » Déclare Robert Injey.
Un espace tourné vers la santé et le vivre ensemble, pouvant mêler un centre de santé municipal, une maison de retraite publique, une crèche publique, des équipements associatifs, culturels et des logements sociaux.
« Trop souvent l’équipe en place nous parle du problème du foncier, introuvable sur Nice. Le foncier existe la vrai question c’est la volonté politique de le conserver. Et pour éviter la tentation, (comme l’a eu le Conseil général 92 au 16 rue Pertinax, comme l’a déjà eu le CHU avec l’immeuble rue Clémenceau), de vendre au plus offrant, la préemption de ce terrain doit être immédiatement engagée. » Termine le candidat du Frant de Gauche qui se prépare à la prochaine étape de son périple.
