Les fiançailles auront été de courte durée et, malgré la passé commun de parachutiste, l’esprit de corps n’a pas été suffisant pour éviter que les différences de vue émergent et les routes divergent.
N’oublions pas, tout de même, que la question de la tête de liste n’avait pas encore été tranchée entre les deux hommes politiques niçois. Et, connaissant l’orgueil des deux prétendant, il y a des fortes probabilités que cette question ne soit pas anodine dans le choix de Jean Icart de reprendre sa liberté. Et ce, apparemment, sans en avoir informé au préalable son ancien co-équipier. Difficile à croire, mais, si c’est vrai… Quel drôle de comportement !
Il est vrai que, depuis quelques temps, la donne a changé sur la ligne de départ des municipales et l’arrivée d’un nouveau compétiteur, en la personne d’Olivier Bettati, est une sirène à la musique mélodieuse et à la perspective persuasive.
D’autre part, le rapport/sondage d’Artenice, publié fin novembre, a mis en évidence que seul des alliances pourraient être compétitive face au rouleau compresseur du maire sortant. Un acte de trahison comme le dit Jacques Peyrat dans sa réaction ou doit-on convenir que Jean Icart a pris acte d’une réalité avant que ce ne soit vraiment trop tard ?
Reste maintenant à attendre les décisions de Jacques Peyrat qui, à chaud, a affirmé vouloir maintenir sa liste. A première vue, il n’y a que les Identitaires de Philippe Vardon qui pourraient le rejoindre. Si c’était le cas, sera-ce suffisant pour espérer atteindre le second tour ?
On est pas au bout de nos surprises dans ces municipales niçoises qui n’en finit décidément pas d’avoir son lot de surprises.
A suivre…
Communiqué de Jean Icart, Nice Réunie
Comme je l’ai annoncé dès le début de la campagne des élections municipales, l’union des forces est essentielle pour apporter un renouveau dans la gestion de la ville, dont l’avenir est gravement compromis par des dépenses inconsidérées en faveur de projets démesurés.
Le rapprochement entamé avec Me Jacques Peyrat, précédent Maire, ne semble pas devoir aboutir actuellement en raison de la rigidité de ses positions, incompatible avec la large entente nécessaire au redressement de Nice.
Je me vois obligé – avec regrets – de prendre acte que cette volonté d’union n’est pas partagée par J. Peyrat et que notre rapprochement ne peut être effectif.
Ma seule étiquette, c’est Nice, au-delà des partis.
