La député veut parler de sa façon de voir la politique, exprimer ses priorités d’actions : « Dans une interview sur La Chaîne Parlementaire, on semblait me reprocher de mener que des petits combats. Mais j’aime ça. Je m’occupe des cas particuliers. Je mène des combats pour lesquels je crois, pour des initiatives et des gens qui créent. La création demande du courage ». Elle insiste sur ce thème en se définissant comme un artisan de la politique : « Il est important de maintenir les commerces de proximité. Ils font vivre un quartier. Ils assurent la convivialité et l’humanité. Les commerçants permettent des faveurs à leurs clients contrairement aux grandes surfaces. Il faut les aider. Chaque petit problème met en cause leur vie pour des phénomènes qu’ils ne maîtrisent pas et les drames personnels m’empêchent de dormir. » Elle aimerait plus d’animations dans les rues avec des concerts plus fréquents, des dessertes par des petites navettes presque au « porte à porte » pour faciliter le port des courses. Dans le domaine du logement, elle espère accéder à la liste des immeubles appartenant à la Ville de Nice et inoccupés. Le programme de Muriel Marland-Militello s’inscrit clairement au cœur même du quotidien des citoyens.
Attentif au long monologue de la député, Auguste Vérola, adjoint déchu de Jacques Peyrat, accompagnera Muriel Marland-Militello dans son travail au quotidien. « En politique on a beaucoup d’alliés mais les amis sont rares. Auguste est un ami. Ce n’est pas intelligent de sanctionner les gens qui disent la vérité ». Par ces mots, la candidate au législative a exprimé sa solidarité et son soutien envers son ami et son incompréhension de la décision du Sénateur Maire de Nice Jacques Peyrat.
En marge de la conférence de presse, Nice-Première a interrogé Romain Mouton, attaché parlementaire de Muriel Marland Militello, sur l’arrivée dans l’écurie MMM d’Auguste Vérola.
Nice-Première : Romain Mouton, en qualité de Responsable des Jeunes UMP, que pensez-vous de l’éviction d’Auguste Vérola du Conseil Municipal de Nice ?
Romain Mouton : La droite n’a jamais gagné en étant divisé. A Nice, comme ailleurs, nous devrons être unis avec un projet clair pour notre ville.
NP : Nice a déjà perdu 7 cantons à droite. Cette éviction ne risque-t-elle pas d’avoir un effet plutôt néfaste sur l’électorat UMP niçois ?
RM : Les niçois ne sont pas dupes et savent très bien qui est capable d’apporter un souffle nouveau pour notre ville. Je pense que les investitures aux cantonales devraient être initiées par le Comité départemental de l’UMP et son Président, Christian Estrosi.
NP : Auguste Vérola n’est pas le premier d’une liste déjà bien remplie. Que pensez-vous du nettoyage par le vide pratiqué en Mairie de Nice ?
RM : Tous les nettoyages ne sont pas du même type. Vous savez, on jette parfois des objets qu’on regrette par la suite, des objets parfois essentiels… C’est la même chose en politique.
NP : Enfin, quel est votre opinion personnelle sur Auguste Vérola ?
RM : Auguste Vérola, comme sa famille, a démontré ses grandes qualités d’homme de conviction, indépendant et dynamique pour sa cité. Il aime sa ville et les niçois avec passion. J’admire son honnêteté, sa détermination et sa liberté de parole. Au quotidien, j’observe l’immense mouvement populaire qui s’est crée en sa faveur. Il est un des rares politiques dont Nice ne peut se passer et 2007 sera certainement pour lui, son année…
