Elle revient pour NicePremium sur son rôle dans la liste, sa candidature aux prochaines cantonales niçoises et ses projets au sein de l’équipe de Patrick Mottard qui se voit volontiers au rendez-vous du second tour.
Nice Premium : Céline Lacroix, comment se passe la campagne Nice Autrement ?
Céline Lacroix : C’est une campagne de terrain et ce n’est pas une image ! L’équipe de Nice Autrement effectue un véritable maillage de la ville de Nice, avec distribution de tracts, questionnaires, rencontres des habitants, réunions de quartiers… Et il y a une campagne plus médiatisée, celle qui met en lumière différents points du programme de Nice Autrement : les transports et le tram-train, le logement, les européens à Nice… par le biais d’événements, voire d’ « expéditions » à chaque fois très suivies !
NP : Vous êtes l’une des figures de proue de cette liste, serez-vous aussi candidate aux cantonales ?
CL : Je ne suis pas candidate aux élections cantonales. Les rendez-vous électoraux s’enchaînent depuis les élections présidentielles, mais la superposition des élections municipales et cantonales n’offre pas les meilleures conditions de campagne politique pour les candidats, ni de réelle lisibilité pour les citoyens. Ce n’est pas simplement une question de « rodage » politique, mais aussi la volonté de ne pas me battre sur tous les fronts et le choix de pouvoir rester disponible pour d’« autres vies » familiales et professionnelles !
<strong>NP : Quelles sont les futures actions de Céline Lacroix à Nice Autrement ?</strong>
CL : Nous avons un directeur des programmes efficace et créatif, il y a une sorte d’émulation à travailler alors dans des groupes plus restreints, sur des thématiques fortes que l’équipe souhaite mettre en avant, avec ce principe des 10 propositions !
Je fais actuellement partie d’un groupe Education, qui va diffuser cette semaine son travail et ses propositions.
Ensuite, nous mettons en place pour le début du mois de février des « Ateliers du citoyen en herbe », les enfants de 6 à 11 ans sont invités à réfléchir et débattre sur des questions de citoyenneté et de vivre ensemble, qu’ils pourront confronter à l’engagement pour la ville de notre candidat. Or, ce n’est pas seulement par le langage qu’ils se découvrent citoyen, mais par leur créativité. Les Ateliers du citoyen en herbe sont des ateliers d’expression plastique et poétique, qui engagent l’enfant à communiquer ses aspirations et ses attentes en matière de vie en société. Nous avons la chance de pouvoir offrir à ces citoyens en herbe, en plumes et en pinceaux d’exposer leurs créations à la Galerie Depardieu.
NP : Que pensez-vous de la suppression des départements prévue dans le rapport Attali ?
CL : Cette proposition, qui nous rallierait aux pratiques, voire aux « standards » européens, n’intervient pas à un moment favorable, elle ne peut recueillir d’écho alors même que les citoyens sont appelés à élire leurs conseillers généraux. Je me positionne non pas pour plus d’Etat, mais pour mieux d’Etat où cela est nécessaire, à l’échelle des régions, à la condition que notre ville de Nice occupe la place et le rayonnement qu’elle mérite.
De manière générale, il faut imposer un équilibre entre les différentes métropoles régionales.
NP :Moins de 40 jours avant le premier tour, comment analysez-vous le paysage électoral niçois ?
CL : Il me semble que les niçois entendent recevoir les informations les plus claires et les plus précises possibles sur ce que les candidats à la mairie désirent mettre en œuvre et sur les moyens gestionnaires et humains de réalisation de leur politique. Rien n’est encore fixé, le paysage est en mutation…
NP : Sans vous demander une prédiction, quel serait, selon-vous, le second tour probable ?
CL : J’avoue ne pas me livrer à des prévisions, mais comme signe de vigueur démocratique, je souhaite qu’une réelle opposition à une politique non pas décomplexée, mais dénaturée sache se faire entendre à Nice.
NP : Les sondages donnent une victoire à gauche pour les municipales. Sentez-vous aussi cela sur le terrain ?
CL : Je ne saurais me prononcer sur des sondages à portée nationale, en revanche j’ai confiance en une volonté citoyenne niçoise d’ouvrir le débat, d’instaurer un espace démocratique de réflexion et d’échanges sur notre territoire.