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22 novembre 2024

Nice est solidaire du Japon

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Depuis la catastrophe de Fukushima (le 11 mars 2011), Nice revendique à l’envi son soutien à l’égard d’un pays meurtri. Au nom du député-maire Christian Estrosi, Rudy Salles a accueilli le maire de Kamakura, Takashi Matsuo, à la Salle des commissions de la Mairie. L’adjoint délégué au Tourisme et aux Relations internationales est ensuite allé à la rencontre de la communauté japonaise de Nice.


Rudy Salles déroule un drapeau de Nice revisité par les Japonais. © JV
Rudy Salles déroule un drapeau de Nice revisité par les Japonais. © JV

Un séisme de 8,9 sur l’échelle de Richter a secoué le Japon jusque dans ses entrailles, le 11 mars 2011. La célèbre catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima est le symbole de la crise qui touche le pays.

Nice n’a pas attendu la catastrophe du printemps 2011 pour revendiquer sa solidarité à l’égard du Japon. La 5e ville de France est jumelée depuis 1966 avec Kamakura, station balnéaire avec vue sur le mont Fuji. Le soutien de Christian Estrosi à l’égard de ses homologues nippons est indéfectible.

Mercredi, le maire de Kamakura Takashi Matsuo était présent, auprès des ressortissants japonais de Nice-Côte d’Azur, dans les locaux de la Mairie. Le député-maire de Nice a brillé par son absence, mais il était représenté par son adjoint délégué au Tourisme et des Relations internationales, Rudy Salles.

Matsuo bouleversé par le soutien de Nice

Sous le regard bienveillant du Consul général du Japon à Marseille, Daini Tsukahara, le centriste a rappelé que la ville « se sentait très concernée par la catastrophe traversée par un pays ami » et émis le « souhait de faire découvrir Kamakura aux Français, car il n’y a pas que Tokyo au Japon (sourire) ! »

Aujourd’hui, pas moins de 250 Japonais adhèrent à l’Association des ressortissants de Nice-Côte d’Azur (ARJNCA). Cette structure est soutenue par la Ville, qui la subventionne à hauteur de 14 000 euros par an.

Le maire de Kamakura, Takashi Matsuo peine à mesurer le poids de ce soutien : « J’ai vu sur Twitter que Christian Estrosi s’inquiétait beaucoup pour le Japon (sic). Que Nice soutienne à ce point le pays me bouleverse. Aujourd’hui, nous sommes seuls sur le chemin de la reconstruction ».

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