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8 septembre 2024

Nice, une élection municipale pas comme les autres

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municipales-nice-2008-16.jpg Côté MoDem, c’est donc Hervé Caël qui va essayer d’en faire voir de toutes les couleurs à ses adversaires avec sa liste « Nice Arc-en-ciel » commune avec le PRG et le MEI alors que Bruno Della Sudda conduira la liste NICEA, celle située à gauche de la gauche alors qu’à la droite de la droite, si les identitaires niçois de Nissa Rebela se sont positionnés depuis longtemps, on saura finalement ce week-end s’il faudra aussi compter une liste FN sur la ligne de départ des municipales niçoises.

Un FN à l’agonie ou à l’abattoir ?

Un temps annoncé partant avec les identitaires de Philippe Vardon, il aura fallu de nombreuses interventions locales comme nationales pour finalement décider d’y aller. Seulement voilà, les derniers scores du Front National à Nice ont connu un déclin significatif et on se demande bien comment la liste frontiste pourra combler son retard à près de 20 jours du premier tour alors que les autres candidats sont « sur le front » justement depuis belle lurette. Un scrutin qui risque fort d’avoir un goût amer dans une région qui a été, un temps, l’une des régions phares du mouvement national français.

Les listes arrivent…

Si Patrick Mottard et Patrick Allemand ont annoncé depuis quelques jours les compositions de leur liste et donc l’identité des 68 colistières et colistiers, il n’en est pas de même pour les deux candidats de droite puisqu’il faudra attendre demain, dimanche 17 janvier au Palais de la Méditerranée, pour connaître l’équipe complète de Christian Estrosi alors que Jacques Peyrat ne dévoilera ses troupes que le mercredi 20 janvier à Acropolis.

Si la liste de Jacques Peyrat se laisse deviner, sur celle de Christian Estrosi on communique peu ou pas, ce qui laisse libre cours à des interprétations sur le sort réservé à toutes celles et ceux qui ont soutenu la candidature du Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes, qu’ils soient anciens conseillers municipaux niçois bannis par le Maire ou élus de la CANCA ayant préféré l’investiture officielle de l’UMP plutôt que l’option du maire sortant Président ce cette même communauté d’agglomération : Dominique Estrosi sera-t-elle sur la liste et en quelle position ? Agnès Rampal s’occupera-t-elle de l’éducation et des NTIC comme elle le faisait en Mairie ? André Barthe aura-t-il en charge l’animation culturelle de la liste ? Quid de Gilbert Stellardo et d’Olivier Bettati ?
Bref, la liste est longue et les places ne sont que 68 sachant qu’une vingtaine de noms sont déjà connus et viennent donc amenuiser les espoirs de certaines et de certains qui comme Charles Aznavour, se voyaient déjà en haut…de la liste !

Les soutiens officieux pourraient faire du dégât

Si les soutiens municipaux ne se sont pas encore officiellement dévoilés, d’autres soutiens, plus officieux, alimentent les discussions de comptoirs et de marché du côté du Vieux-Nice et du Port. En effet, l’élection cantonale du premier canton, sans dévaloriser les autres scrutins, est celle qui possède le plateau le plus relevé avec le conseiller général sortant, Marc Concas qui devra défendre sa couronne essentiellement face Eric Ciotti (UMP) et Céline Lacroix (Nice Autrement). Vous l’aurez certainement noté, pas de candidat de l’Entente Républicaine sur le premier canton niçois et ce choix sonne fort comme un coup de pouce du mouvement présidé par Jacques Peyrat en faveur du candidat socialiste. Le Maire, lors d’un discours, saluant même « l’excellent travail que fait le Conseiller Général dans ce canton depuis son élection ».

Qui aurait pu imaginer cela, il n’y a que quelques années, dans le clivage politique de l’époque où il semblait inimaginable qu’un élu dit « de droite » puisse appeler discrètement ses troupes à apporter leurs voix au candidat « de gauche ».

C’est peut-être aussi cela l’ouverture ?

Une valse à combien de temps…et de candidats

Si tous les candidats ont leurs viseurs pointés sur le premier tour, il en est qui pensent déjà à ce fameux second tour qu’il faut déjà préparer car, si les sondages avaient, un temps, donné Christian Estrosi possible vainqueur dès le premier tour, il est certain aujourd’hui qu’il y aura bien une deuxième manche. La question qui se pose en fait est : A combien de candidats se jouera ce second tour ?

Les hypothèses de second tour

Christian Estrosi – Jacques Peyrat : Le grand duel de la droite azuréenne n’aura certainement pas lieu, en tout les cas dans cette configuration car on n’imagine mal aucun candidat de gauche en deuxième semaine avec les candidatures des deux Patrick, Allemand et Mottard.

Christian Estrosi – Patrick Allemand – Jacques Peyrat : La configuration qui rallie les plus grand nombre de suffrages actuellement et qui proposera un second tour qui pourrait être encore plus surprenant que le premier. On connaît l’inimitié de Jacques Peyrat et de Christian Estrosi, mais le Sénateur Maire de Nice osera-t-il ne pas appeler à voter à droite ouvrant donc la porte à ses fidèles pour favoriser le candidat qu’il qualifiait ces dernières années de marxiste ? Ouverture, deuxième volet !

Christian Estrosi – Patrick Allemand – Jacques Peyrat – Patrick Mottard : Une quadrangulaire qui aurait, un temps, pu sembler possible mais qui, aujourdh’ui, aurait une côte formidable auprès des bookmakers.

Bien entendu, bien d’autres configurations sont imaginables avec notamment le score difficilement définissable d’Hervé Caël alors que les autres candidats devront implorer Sainte Rita, patronne niçoise des cas désespérés, pour espérer être présent au second tour, ce qui ne veut cependant pas dire qu’ils n’auront aucun poids dans la dernière ligne droite de cette deuxième semaine qui devient réalité pour les présumés favoris.

Et vous quel second tour imaginez-vous le soir du 9 mars prochain ?

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