La politique de la droite niçoise est en train de s’envenimer à coup de sanctions disciplinaires ! Après Benoît Kandel, c’est la tête d’Olivier Bettati vient aussi de tomber.
La Direction nationale de l’UMP a suspendu l’élu niçois » à titre provisoire » pour « publiquement et avec force affirmé son opposition à l’action politique de Christian Estrosi, actuel maire de Nice et candidat UMP aux prochaines municipales » avec comme conséquence « de créer une certaine confusion et la désunion auprès des militants et des électeurs ».
Pour mémoire, lors du conseil municipal du 15 novembre dernier, l’élu (par ailleurs soutien de Jean-François Copé sur Nice et dans sa région), a démissionné de la majorité municipale.
En fait, il est soupçonné de vouloir être la tête de liste d’un rassemblement pour la prochaine élection municipale. Même s’il ne s’est pas encore déclaré, il est fort probable qu’il conduira une liste aux prochaines élections, liste qui, de fait, sera concurrente à celle de l’actuel maire de Nice.
Il ne reste qu’à attendre sagement la suite. Olivier Bettati, encore que jeune d’âge pour la politique (44 ans), est toutefois un vieux routier en terme de mandats électoraux. Egalement conseiller général (C’est avec une certaine curiosité qu’on attend de voir s’il sera exclu du groupe UMP dans cette assemblée… Benoît Kandel aurait du l’être lui aussi, pourtant il y siège toujours!) et jouit d’un enracinement personnel dans la ville et plus particulièrement dans son canton.
Il n’est donc pas dépourvu de capacité de manœuvre dans les coulisses de la politique locale et ne semble pas avoir la vocation de jouer les martyrs… L’action semble bien calculée , chemin faisant on en comprendra mieux la logique.
Et si tout cela faisait partie d’un scénario écrit par d’autres et à pour d’autres fins ?