Si les chiffres reportés par son opposant socialiste sont vrais, force sera de constater que le maire sortant a la fâcheuse habitude de raconter les choses comme cela lui convient. Bon, rien de grave non plus, il faut juste le savoir afin de tarer les choses comme les sympathiques aventures du Baron de Münchhausen.
Déjà, en début de semaine, Jacques Peyrat s’était insurgé en prétendant que Christian Estrosi s’arrogeait des mérites qui ne seraient pas les siens, sauf celui d’être assis sur la bonne chaise et au bon moment pour avoir le droit d’inaugurer des équipements publics que l’ancien Maire, Jacques Peyrat, avait projeté et initié.
Là aussi chacun voit midi à sa porte…
Et puis, les chiffres, s’ils sont exacts par définition, sont toujours, ensuite, soumis à interprétation. Imaginez-vous pour les idées… Surtout celles, pas toujours précises et même souvent confuses.
Pour Patrick Allemand : » Une fois de plus, le Maire de Nice a menti quand Il a déclaré que : « Quand une usine fermait, il y avait une autre usine qui se créait lorsque il était en charge de l’industrie [entre juin 2009 et novembre 2010]. Aujourd’hui, lorsqu’il y a une usine qui ouvre, il y a deux usines qui ferment. »
Selon le candidat socialiste : « C’est faux. Il y avait 40 440 établissements en 2009 et 37 721 en 2011, soit 2 719 usines de moins en deux ans (- 6,7%). Et donc pas du tout une usine ouverte pour une fermée. Ce n’est pas parce que l’on est en campagne électorale que l’on peut tromper les citoyens tout le temps. »
Les futurs débats n’en seront que plus croustillants !