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24 novembre 2024

Patrick Allemand dénonce le totalitarisme de l’UMP

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Alors que Nicolas Sarkozy mini-DSCF1094.jpg déclenche l’hystérie dans les rues de Nice, Patrick Allemand décide de donner une conférence de presse pour dénoncer la volonté de l’UMP « d’écraser l’opposition ». Arrivé seul et à pied, le candidat socialiste de la première circonscription a réuni journalistes et soutiens en petit comité. Les styles sont totalement antagonistes. Éric Ciotti bénéficie du soutien du Président de la République et s’offre un bain de foule sur le port. Patrick Allemand se retrouve un peu délaissé, poursuivant sa campagne. Le MJS (les jeunes socialistes) a distribué des tracts dans les quartiers cet après-midi. C’est précisément cette distance entre les deux formations que Patrick Allemand fustige.

« Je suis un rescapé de la vague bleue qui a submergée la Baie des Anges », il est conscient de la situation. Le chemin vers la victoire est périlleux, surtout quand on est en situation de ballottage défavorable. Éric Ciotti a remporté 44,5 % des suffrages au premier tour. La plus grande crainte du socialiste est de voir l’assemblée nationale monochrome, « seulement bleue foncée ». Une telle situation est « scandaleuse » pour lui, il poursuit « l’UMP veut éradiquer toute opposition. Ce que ne ferait pas la gauche ». Il s’appuie sur l’exemple de Mitterrand en 1988 pour étayer ses propos.

Arithmétiquement, que la droite ait la majorité plus un ou 500 députés, cela ne change rien. C’est la représentation psychologique qui change. 50 députés dans l’opposition n’impressionnent personnes 200 ou 300, cela calme déjà plus les ardeurs de la majorité. Patrick Allemand compte sur les abstentionnistes du premier tour pour renverser la vapeur. La tâche demeure ardue. Le candidat se rassure en pensant que l’histoire est cyclique : « les états de grâce durent généralement entre 3 et 6 mois ».

S’il n’est pas investi, Patrick Allemand continuera son travail auprès des citoyens. Les élection municipales en tête, il prend les paris pour le printemps 2008. Seulement il n’est pas le seul à y penser. La visite de Nicolas Sarkozy peut être assimilé à un préparation du terrain en faveur de l’UMP. Confiant à ce sujet, le candidat socialiste ne cesse de marteler « les élection nationales n’ont rien avoir avec les élections locales ». Pour lui la gauche est affaiblie, mais elle va renaître de ses cendres.

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