Une réflexion de Patrick Mottard qui ne manque pas de contenu… et qui devrait induire à quelques méditations !
Participer à un salon littéraire n’empêche pas la réflexion politique. Surtout pas à Mouans-Sartoux.
C’est ainsi que pendant ces trois jours dans la ville d’André Aschieri, séjour agrémenté de quelques rencontres, j’ai eu tout loisir pour méditer sur la réussite des divers gauche à l’ouest du département.
Tout d’abord, en circulant dans la ville elle-même. Cette petite bourgade au destin de ville-dortoir qui s’est métamorphosée, grâce à l’équipe d’André – ce maire qui a toujours gardé ses distances avec les appareils politiques –, en une commune modèle où il fait bon vivre et dont le festival du livre n’est qu’une des nombreuses cerises d’un gâteau savoureux pour celui qui pense démocratie participative, médiation culturelle et défense de l’environnement.
Puis, il y a eu ma rencontre avec Guilaine Debras, la nouvelle première magistrate de la commune de Biot, élue en mars dans un contexte particulièrement difficile.
Elle aussi est divers gauche dans une commune où le PS n’a jamais été capable de créer une section. Guilaine , je peux en témoigner, est pleine d’enthousiasme et de projets. Gageons qu’on parlera beaucoup de Biot dans les prochains mois. En bien.
Enfin, il y avait mon copain du Conseil Général, Jean-Raymond Vinciguerra (JRV pour les intimes) élu la même année que moi en 1998, lui aussi divers gauche. Avec son équipe non partisane de type « Vinciguerra autrement », il a réussi à devenir un des personnage politique clé du bassin grassois.
Devant cette réussite des indépendants à l’ouest, on comprend mieux rétrospectivement l’attitude de Marc Daunis (PS périphérique) composant une liste en dehors des appareils pour assurer sa réélection au Sénat (!)