Après les déclarations des uns et des autres, la polémique post-municipales a rebondi sur un sujet délicat qui est celui des logement sociaux.
De récentes enquêtes nationales ont mis en évidence le retard de Nice à se mettre en règle avec les paramètres prévus par la loi et, surtout, son mauvais classement par rapport aux autres grandes villes françaises. L’accusation d’ opacité dans les assignations a ainsi trouvé place.
La réponse de Dominique Estrosi-Sassone, Madame logement de Nice, appelle une réponse de Paul Cuturello, Monsieur logement du PS niçois.
Les deux, décidément, ne s’aiment pas beaucoup… :
« La publication dans la presse des chiffres du logement social à Nice avec 22.794 logements sociaux soit 12,29% sonne comme un double aveu de Christian Estrosi.
Un aveu d’échec avec seulement 1482 logements sociaux livrés sur les 5000 promis en 2008, soit une augmentation de 0,79% du taux de logements sociaux de la ville. On est très loin du compte, il manque 14271 logements pour atteindre les 20% instaurés par la loi SRU.
Un aveu d’absence de volonté politique confirmée par Dominique Estrosi-Sassone déclarant dans la presse « qu’ici l’objectif de la loi SRU est impossible à atteindre ».
S’il fallait une preuve que loger les niçois n’est pas et n’a jamais été une priorité pour Christian Estrosi elle est ici doublement administrée.
Elle illustre spectaculairement la politique de Christian Estrosi: « Priorité au paraître, le nécessaire attendra ».
Nul doute que la pièce maîtresse du Maire de Nice et du président de la Métropole Nice Côte d’Azur ne tardera pas à répondre à tout cela.
A suivre…
