Vendredi 3 septembre, Philippe Vardon et son groupe « Retrouver Nice » ont présenté une étude qui montre l’immigration extra-européenne à Nice de 1968 à 2017.
En juin 2020, l’institution « France Stratégie » placée auprès du Premier ministre, a publié une enquête détaillée sur «L’évolution de la ségrégation résidentielle en France».
Cette étude montre les évolutions de fond de la société française en milieu urbain, en particulier dans les grandes villes/métropoles de France.
Pour obtenir ces statistiques, « France Stratégie » a étudié en fonction de la catégorie sociale, de l’origine migratoire, du type de logement et du niveau de vie. L’institution s’appuie surtout sur un ensemble de données démographiques fournies par l’INSEE concernant les unités urbaines de plus de 100 000 habitants en France métropolitaine.
Philippe Vardon, les élus RN et Droite Populaire de Nice ont demandé à l’institution d’étudier les cartes de l’immigration extra-européenne à Nice de 1968 à 2017.
En 1968, à Nice, le taux de population immigrée d’origine extra-européenne à Nice parmi le 0-18 ans est de 7% tout comme celui des 25-54 ans.
Le taux concernant la catégorie d’âge la plus jeune va augmenter au fur et à mesure des années et va exploser dans les années 90 pour atteindre les 17% puis 22% en 1999. Dans les années de 2010 à 2017, ce taux va encore s’accroître pour atteindre 27% puis 30%. Pour le taux concernant les 25-54 ans on remarque une augmentation moindre, mais quand même de 10% entre 1968 et 2017 qui est donc de 17%.
Alors que ces taux qui analysent une population partagée entre deux tranches d’âge ont donc augmentés depuis les années 70. Ce qui frappe c’est aussi la différence qui s’est agrandie entre Nice et la moyenne unité urbaine. Au départ, elles étaient très proches, et aujourd’hui on atteint donc 30% en 2017 pour taux de population immigrée d’origine extra-européenne à Nice parmi les 0-18 ans tandis que la moyenne unité urbaine est de 21,5%. Pour la catégorie d’âge la plus vieille à Nice on est à 17% pour 12,3 % la moyenne unité urbaine.
Le groupe du Rassemblement National, « Retrouver Nice » veulent alerter sur ces augmentations. Ils ont poussé leur étude jusqu’aux quartiers de Nice et ont présenté les quartiers où la part des immigrés extra-européens de 25 à 54 ans dépassait les 30% en 2017. On retrouve en particulier Saint Augustin/ René Cassin (56% pour 18/24 et 34% pour 25-54), Les Moulins (58% et 41 %), Les Liserons bon voyage (63% et 47%) et enfin l’Ariane (65% et 52%).
Les élus d’extrêmes droites et Philippe Vardon s’insurgent contre ces chiffres synonymes pour eux « des choix politiques catastrophiques effectués depuis des décennies au niveau national ». Ils critiquent également les politiques menées localement, car même si « la politique d’immigration ne relève pas des compétences municipales, départementales ou régionales, il est en revanche évident que les politiques locales n’ont pas protégé Nice de l’immigration massive et ne l’ont pas freinée ».
« Retrouver Nice » demande donc plus d’actions pour réduire et trier cette immigration ex-européenne avec par exemple pour les logements sociaux donné priorité aux « patriotes » c’est-à-dire ceux qui sont de descendance française ou européenne, car pour eux « 10 000 Algériens qui arrivent en France ce n’est pas comme des Italiens chrétiens, il y a une différence de cultures et d’origine importante ». Le retour des expulsions contre les immigrés extra européens qui ont été condamnés, car pour Philippe Vardon : « La France et la nationalité française ça s’hérite ou ça ce mérite ».