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22 novembre 2024

Présidentielle 2012 : « On a gagné » pour les partisans azuréens de Nicolas Sarkozy

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La forte mobilisation et la ferveur des partisans et sympathisant niçois et azuréens (mais dans ce cas les sympathisants avaient laissé les places trop rares du Palais de la Méditerranée aux partisans !) a donné le ton de cette soirée de clôture de la campagne présidentielle. Pour les militants azuréens, Nicolas Sarkory ne devrait même pas être pas élu mais directement nommé Président à vie !


ump06_fillon.jpg La présence du Premier Ministre François Fillon, encensé par Christian Estrosi (une alliance post-électorale anti-Copé au sein de l’UMP s’annonce ?) a fait le reste. Tout comme le style de la soirée, gérée avec efficacité par le maître des lieux et de cérémonie, Pascal Condomitti, alors que les les jeunes populaires assuraient la scénographie des drapeaux tricolores et la claque.

Tous les parlementaires du département ainsi que de nombreux élus étaient présents, les futures législatives étant déjà dans la ligne de mire, il faut tout à fait normalement figurer parmi les bon élèves afin de ne pas risquer la mauvaise (fausse) note.

Le premier a prendre la parole fut Jean Léonetti, Maire d’Antibes, qui a voulu donner, d’entrée, le ton de la soirée :  » Le vent a tourné et c’est nous qui sabrerons le champagne dimanche soir »- dit-il en soulevant l’enthousiasme général. Mais, en politicien expert, le Ministre (encore) en charge sait très bien qu’il faut caresser toujours dans le sens du poil !

Un relais parfait avec Michèle Tabarot, Maire du Cannet et Député sortante ainsi qu’antenne locale de Jean-François Copé (!), qui rappela « le bilan excellent du quinquennat du Gouvernement et de sa majorité parlementaire (une façon habile de faire rentrer par la fenêtre son mentor qui fut président du goupe UMP à l’Assemblée Nationale avant de prendre la direction du Parti … en laissant la place au fidèle Christian Jacob).

La salle attendait les poids lourds niçois et Eric Ciotti, président du Conseil Général ne l’a pas déçue :  » Plus que jamais les jeux ne sont pas faits. La France du peuple est contre ces élites qui croient tout savoir. C’est l’heure de la vérité et les Alpes-Maritimes sont engagées derrière Nicolas Sarkozy pour lui donner la victoire ». Pour terminer avec : « François Fillon a été un formidable chef de gouvernement, il a su porter à terme des réformes difficiles mais indispensables. ».

L’allocution de Christian Estrosi donna le vertige tant elle fut passionnée. D’entrée, le Maire de Nice, dont on connait la proximité affichée avec le Président « sortant », exécuta François Bayrou pour sa déclaration de vote défavorable à Nicolas Sarkozy:  » Je suis contre les contorsions et les revirements ». Pour ensuite rappeler son lien spécial avec ce dernier : « Je connais Nicolas Sarkozy depuis 1988 quand nous fûmes élus tous les deux pour la première fois à l’Assemblé Nationale. Nous étions deux jeunes visionnaires qui avaient compris que la France du XXIème siècle n’aurait pas pu être gouvernée avec des idées et un style du XIXème. J’ai tout de suite compris que Nicolas aurait eu un grand destin ».

Et de conclure : « Les Alpes-Maritimes et Nice ont été le département et la ville où Nicolas Sarkozy a été le plus plébiscité au premier tour. Et celles où François Hollande a été le moins voté. Je vous demande de faire qu’il en soit ainsi aussi pour le deuxième tour. Comme ça notre victoire sera encore plus belle ! ».

Et nous voici à l’invité d’honneur de la soirée, François Fillon qui développa tout d’abord un bilan exhaustif , et bien naturellement extraordinairement méritant, de l’action gouvernementale.

Avec un discours musclé dans le ton et le choix des mots, celui qui aura été le Premier ministre resté le plus longtemps en exercice de la 5ème République, a fortement critiqué l’adversaire socialiste en définissant son programme « sans couleur et sans saveur » et son auteur « Une personne arrogante et déprimante ».

François Fillon, dont on connait le style habituellement mesuré, a ensuite haussé le ton en parlant du péril socialiste qui, en cas de succès, enverrait « la France droit dans le mur ». Et avec l’ardeur qu’on ne lui connaissait pas  » la Gauche sera à l’origine du désordre et de l’improvisation. La France ne saura plus influencer le cours de l’histoire- dit-il en clôturant le 37ème et dernier meeting de « sa » campagne.

Campagne pro-Sarkozy (présidentielle oblige) mais aussi pour se mettre en valeur auprès du public de province et des élus locaux. La référence aux valeurs gaullistes (« il faut savoir se dépasser ») étaient-elle celle du chef de la future UMP ?

Une Marseillaise à l’unisson pour terminer et rendez-vous à présent ce dimanche pour donner la parole aux urnes.

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