Le populisme politique est une option qui oblige à tenir un double, triple et parfois même quintuple langage. Il va dans le sens du dépassement des thèses critiques parce qu’il choisit la simplicité même quand les choses sont complexes. Au civisme et à la vertu, il préfère le redondant et le malencontreux. Donner raison a tout le monde et le caresser dans le sens du poil peut finir dans le burlesque.
On comprend aisément la volonté de récupérer des voix demande quelques contorsions mais il faut faire attention à ne pas tomber dans le confusionnisme idéologique.
Dans l’après-midi de samedi, le maire de Nice a participé à la la marche de protestation des pieds-noirs et harkis allant même jusqu’à conclure son discours par un vibrant « Vive l’Algérie française ! »
Dans la soirée, avant le match OGCN-Saint-Etienne, lors de la présentation des futures tribunes du grand stade de Nice, l’Allianz Riviera, Christian Estrosi a lâché ceci : «Moi, je préfère avoir un stade qui s’appelle Allianz (compagnie allemand d’assurances) plutôt qu’Emirates (comme celui d’Arsenal, au nom de la compagnie émirienne), vous voyez pourquoi…»
Pas vraiment, mais comprenne qui pourra !