Philippe Vardon a accueilli, hier, Marion Maréchal-Le Pen au Square Durandy afin de célébrer « La fête de la droite niçoise ». L’association « Les amis de la démocratie » a organisé en riposte une « manifestation antifasciste » sur la place Garibaldi. Que faut-il retenir de ces évènements ?
Food truck, tombola, concert… L’ambiance au square Durandy s’est voulue festive et politique ! Dès 19h, il y avait déjà près de 400 participants. Sur scène, la jeune chanteuse a déclaré : « En souvenir d’une France que je n’ai jamais connue mais qui me manque. » S’ensuivirent les premières notes à la guitare de Ma Bohême d’Aznavour. Le public fut ravi, la fête battait son plein. Le parti Reconquête était véritablement l’élément centralisateur de cette célébration de la droite niçoise. D’ailleurs, c’est la vice-présidente du parti, Marion Maréchal qui était particulièrement attendue ce soir. Elle était accompagnée de Philippe Vardon, conseiller municipal, métropolitain et régional.
Indéniablement, la tenue de cet évènement fit polémique. C’est donc une réaction de contestation qui a animé la manifestation antifasciste qui s’est tenue place Garibaldi.
« M’en bati siau antifascista »
« Je m’en fous je suis antifasciste » pouvait-on lire sur des pancartes à Garibaldi. Dans un premier temps, les autorités niçoises ont reçu une lettre de l’association « Les amis de la démocratie », pour demander l’interdiction de cette « fête de la droite niçoise ». Puis, sans réponse, les militants ont décidé de protester sur la voie publique. Pour ces milieux d’opposition, cette fête symbolise une tendance à la banalisation de l’extrême droite. Cet évènement apparait à leurs yeux, dans le contexte de récentes directives du gouvernement d’interdire les représentations de « l’ultra-droite », comme « l’occasion d’exhiber publiquement des programmes anti-constitutionnels, fascistes, racistes ». Au chant de Ma Bohème, la place Garibaldi a répondu par un poème qui rendait hommage à la jeunesse, « A toi ma jeunesse ! » a déclamé la militante. Drapeaux, chamboule-tout à l’effigie des opposants, sono de circonstances… La convivialité et le festif étaient aussi de mise pour cette « mobilisation antifasciste » qui rassembla près de 200 personnes.