Suite à la dénonciation de plusieurs candidats, qui ont fait écho de protestations de nombreux citoyens ayant découvert qu’ils avaient été radiés des listes électorales, et probables des recours annoncés, Christian Estrosi s’est emparé du problème avant qu’il ne prenne des proportions trop importantes et, de fait, moins maitrisables.
En fait, les explications des responsables du service gérant les radiations, tout comme les élections en général, n’ont satisfait personne.
Le fait qu’en 2008 les radiations avaient été, à ses dires, encore plus nombreuses qu’en cette année, n’est pas une explication en soi sauf à se placer dans l’analyse et la comparaison statistique entre ces deux scrutins. Mais, dans ce cas précis, il est important de comprendre pourquoi des citoyens ont été (indûment ?) temporairement privés de leur droit de vote.
En ces temps, où il est déjà très difficile de mobiliser les électeurs (45% d’abstention au premier tour), on ne peut certainement pas se permettre de refuser à quelques milliers qui voudraient voter de le faire…
Restera ensuite à trouver une solution efficace et pérenne pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir… proche du second tour des municipales et des Européennes.
A suivre !
Voici sa déclaration: « Face à cette situation qui a touché tous les électeurs, quelle que soit leur conviction politique, je sollicite en urgence une réunion avec les représentants de la commission de révision des listes électorales : un représentant de la Préfecture, du Tribunal d’instance et de la Mairie de Nice, afin de faciliter les démarches de réinscription des personnes radiées, en capacité de justifier de leur domiciliation à Nice ». »
