M. Jacques Peyrat, sénateur maire de Nice, se réjouit que deux amendements, co-signés avec leur auteur, M. Hugues Portelli, aient été adoptés lors de la discussion du projet de loi relatif aux libertés des universités qui a eu lieu le 12 juillet dernier au Sénat.
Le premier, N° 30 rect. Ter à l’article 16, a pour but de permettre l'attribution des primes scientifiques aux enseignants et aux chercheurs des universités sur des critères exclusivement scientifiques et sur avis du conseil scientifique de l’université concernée. Cet amendement est donc destiné à rendre plus transparente l’attribution des dites primes et à élargir réellement au conseil scientifique les conditions de leur octroi, et donc à les clarifier.
Le second, N° 31 rect. Bis lui aussi déposé sur l’article 16, consiste dans le fait de préciser que l'avis des représentants de la discipline concernée par le recrutement d'un enseignant ou chercheur contractuel doit être un avis conforme. Il est à noter que cet amendement a fait l’objet d’une discussion commune avec un amendement quasi-identique déposé par l’opposition sénatoriale.
Dans l’ensemble, ce projet de loi constitue pour l’université française un appel d’air heureux et significatif. Il va poser les bases non seulement d’une plus grande autonomie des universités mais encore développer les indispensables libertés de gestion, de recherche et d’encouragement à la recherche, sans lesquelles l’esprit d’innovation et d’invention ne demeure qu’au stade de la déclaration d’intention.
