Un récent sondage* publié montre que la compétition n’est pas forcément perdue d’avance pour la « gauche » face au duo Estrosi- MMLP. Certes, mais de quelle gauche parle-t-on ?
De la coalition sortante qui réunit les divers partis qui la composent et qui soutenait Michel Vauzelle ? Ou de sa décomposition en deux parties qui s’opposent au nom d’une politique économique et sociale ?
On sait que la gauche a une particulière capacité à se saborder, ça en devient même sa spécialité.
A ce stade, même si rien n’est officiel, l’attelage Front de Gauche-EELV, qu’on pourrait dénommer liste « pastèque » (rouge à l’intérieur et vert à l’extérieur), semble décidé à jouer son jeu avec une ambition subreptice: se placer devant le PS au premier tour et, de fait, être la vraie force d’opposition au conseil Régional qui aura viré à droite (Estrosi ou MMLP, pour eux ça ne change pas grand chose ).
Entreprise téméraire ? Il y en a qui préfèrent jouer à perdre et qui sont plus à leur aise dans l’opposition : critiquer c’est tellement plus facile que décider !
Mais, il y en a qui ne se résigne pas face à l’inéluctable et lance un cri d’alerte pour appeler chacun à ses responsabilités: comme, par exemple, Ladislas Polski, conseiller régional sortant et président régional du MRC:
« Christophe Castaner, candidat des socialistes, Sophie Camard et Jean-Marc Coppola, respectivement chefs de file des Verts et du Parti communiste, ont été en responsabilités dans la même majorité régionale.
Aujourd’hui, il semble que chacun se prépare à partir de son côté, contre toute logique dans cette région où la droite et l’extrême droite sont si fortes.
En période de crise économique, sociale, et morale, il est de la responsabilité de la gauche d’incarner un espoir pour tous ceux qui ont à se soucier du lendemain.
Ne laissons pas les logiques partisanes fragiliser cet espoir. Il n’est pas trop tard pour se mettre en ordre de bataille et pour l’emporter ».
Sera-t-il écouté ?
