Le serpent de mer qu’est devenu l’EELV, après la scission de certains de ses leaders nationaux, ne pouvait rester sans répercussion au niveau local.
En PACA, la dérive gauchisante de cette formation a été très loin : une alliance avec la gauche mélenchoniste , même sans le Parti communiste qui ne s’est toujours pas exprimé.
L’enjeu est de taille : tous les cadres locaux et surtout les électeurs apprécieront au moment du vote ?
Christophe Castaner, tête de liste PS pour les régionales Provence-Alpes-Côte d’Azur, a saisi la faille et a adressé, du conclave socialiste de La Rochelle une nouvelle « main tendue » à EELV pour s’allier au premier tour, en leur proposant la tête de liste dans les Bouches-du-Rhône.
« L’enjeu est plus fort que nos égos: c’est conserver cette région à gauche et faire barrage à la candidate de l’extrême-droite et au candidat de la droite extrême », a affirmé M. Castaner.
Une offre très généreuse au vu du poids électoral des écologistes qui pourrait solliciter leurs papilles qu’on sait toujours pointilleux sur les principes politiques mais au robuste appétit en terme de pouvoir.
A cette même occasion, Christophe Castaner, a aussi exclut tout « front républicain » consistant à se désister en faveur de Christian Estrosi (LR) si le PS arrive en troisième position comme le lui prédisent les sondages.
« Le front républicain se fait avec des républicains », a-t-il affirmé . « Ce n’est pas moi, c’est Marion Maréchal-Le Pen qui déclare: Christian Estrosi est plus à droite que moi. Et nos électeurs ne nous suivraient pas. Le discours d’Estrosi est tellement radical que nos électeurs ne comprendraient pas ».
