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22 novembre 2024

Régionales en PACA : Mariani-Muselier coude à coude, la liste d’union de la gauche se maintiendrait au second tour

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Les sondages se sont révélés trompeurs en annonçant un écart important (et presque décisif) entre la liste de Thierry Mariani (RN) et celle du président sortant Renaud Muselier : 41 à 34%. Les résultats (non définitif) ont réduit la différence à près de 2 points (35,5 à 33%), laissant la porte ouverte à toute résultat lors du deuxième tour, dimanche prochain.


Renaud Muselier a pu se réjouir d’avoir déjoué la totalité des sondages, avant d’appeler « chacun à prendre ses responsabilités face à l’extrême droite. » Pour lui, « l’extrême droite veut nous diviser. Elle attise nos problèmes, nos difficultés du quotidien. Jamais je ne la laisserai sacrifier notre région. Nous allons rester fidèles à notre logique de rassemblement ».

Il a reçu le prompt soutien de son allié Christian Estrosi : « une nouvelle campagne s’ouvre et j’appelle à la raison ceux qui n’ont pas choisi entre Renaud Muselier et Thierry Mariani. Et surtout les abstentionnistes. Je leur demande en leur demandant de voter pour Renaud Muselier dimanche prochain. Il nous reste une semaine pour confirmer que notre région refuse le choix de l’extrême-droite. »

23h02 : sur son fil Twitter, le président sortant Charles-Ange Ginésy réagit : « Ces résultats marquent la confiance des Maralpins dans une équipe départementale qui a démontré ses compétences et son engagement dans une action de proximité. »

Thierry Mariani, qui voit l’horizon s’assombrir, joue la carte des abstentionnistes : « Si vous n’allez pas voter dimanche vous donnerez la victoire au candidat d’Emmanuel Macron, dimanche prochain tout ne dépend que de vous. L’abstention massive est le fait majeur de cette élection et il apparaît clairement que c’est notre liste qui en est la première victime ».

Destinataire de l’appel de Renaud Felizia, tête de liste écolo-socialiste qui a obtiendrait en peu plus de 15% de voix, qui a, tout au moins pour le moment et malgré l’appel solennel du secrétaire du parti socialiste Faure , refusé la perspective du « front républicain anti-extrême droite ».Il estime que « les citoyens de gauche attendent autre chose que l’effacement de leurs idées, de leurs valeurs ». Par conséquence, il a annoncé la décision « de maintenir la voix de la gauche et de l’écologie au second tour de l’élection ».

Le quatrième convenu, Jean-Marc Governatori, candidat écologiste centriste, avec plus de 5%, n’est pas contre une fusion des listes au profit de Renaud Muselier.
Toutefois, le niçois pose quelques conditions. « Un verdissement du programme et qu’ils entendent nos dix projets », souligne-t-il.

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