Après la crise de la semaine dernière suite à ses déclarations « politiquement incorrectes » qui avaient soulevé un tremblement de terre médiatique et une réaction sévère de la direction du FN (et de sa présidente, sa fille), Jean-Marie Le Pen renonce à sa candidature comme tête de liste du FN aux régionales de fin d’année
On attendait l’officialisation mais ce scénario était déjà écrit : il fallait éviter un « procès » avec toutes les conséquences qu’on peut facilement imaginer..
Le drame aurait eu l’allure d’une tragédie grecque (la fille qui tue le père) et Madame Bons Offices (sa petite-fille Marion) a du bien travailler dans les coulisses pour en arriver là.
De toute manière l’issue étant écrite, alors pourquoi le « vieux lion » aurait du se faire exclure d’un parti qu’il considère, à raison, comme sa création ?
Mais, les temps changent et les années s’additionnent… et il vaut mieux couler une paisible retraite politique dans les bancs de l’enceinte européenne où les langues déliées font moins de bruits.
La sortie a été quand même celle d’un grand acteur « Non je ne serai pas candidat, bien que je pense que j’étais le meilleur candidat pour le FN »
Pour le remplacer aux régionales, Jean-Marie Le Pen adoube sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen qui serait, selon lui, « une tête de liste très performante. Certainement, la meilleure, je ne vais pas dire après moi, mais quand même ».
Bruno Gollnisch , euro-député et ancien numéro 2 du FN avant la présidence de Marine Le Pen , se lance lui aussi dans la course après le retrait annoncé par Jean-Marie Le Pen: « Dans ces conditions, j’envisage de présenter ma candidature à cette fonction, et donc à l’investiture de la présidente et du Bureau Politique du Front National réuni ce 17 avril» a-t-il déclaré.
Mais bien évidemment les jeux sont déjà faits… et place à la jeunesse : le blond est une couleur bien plus à la mode que le blanc chez des « Lepenistes »… de plus en plus « Marinistes » !