Gaël Nofri, tête de liste de Débout la France dans le département, le confirme : pas de consigne de vote pour les électeurs de cette formation dont le score a été de 1,77% (1,95% au niveau régional), dimanche dernier.
De toute évidence, ce n’est pas un grand résultat, mais si l’on compare à d’autres qui avaient des grandes ambitions, finalement ce n’est pas trop mal.
Et, dans ce duel en tête à tête, qui se jouera avec très peu d’écart, chaque voix pèsera de toute son importance.
Toutefois, l’élu niçois (il est conseiller municipal et métropolitain) ne veut pas se soustraire à son devoir civique de citoyen et son bulletin de vote portera le nom de Christian Estrosi .
La motivation est simple et complexe à la fois : « Je suis un opposant ferme du maire de Nice dans sa politique de gestion de la ville et de la métropole. Cependant, je lui reconnait sa fibre républicaine et son respect pour les valeurs de la démocratie » a-t-il ainsi motivé.
Avant de continuer : » Par contre, le succès de la candidate du FN et surtout sa dérive identitaire iraient contre les principes du souverainisme que je défend ».
Sa conclusion est nette : « On ne peut pas mettre sur le même plan les méthodes de gestion de Christian Estrosi avec l’approche idéologique avec une forte influence identitaire de Marion Maréchal Le Pen ».
On appelle ça le choix du moins pire…