Candidat à un deuxième mandat, le président sortant de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier a appelé jeudi à un vaste rassemblement de « bon sens » autour de son nom dès le premier tour de scrutin: » « je veux sortir du carcan des partis politiques » a-t-il affirmé.
Le candidat LR à la région ouvre les bras à ceux qui veulent le suivre et tend la main à la candidate de la majorité présidentielle Sophie Cluzel: « J’ai la République en Marche avec un membre du gouvernement qui est un candidat contre moi, à eux de savoir s’ils veulent me soutenir ».
Une volonté d’ouverture affichée à la conférence de presse du candidat plus tôt dans la journée par les poids lourds régionaux de sa famille politique : Christian Estrosi, maire de Nice, Martine Vassal, présidente de la métropole Aix-Marseille Provence et du département des Bouches-du-Rhône et Hubert Falco, président de la métropole Toulon-Provence-Méditerranée et maire de Toulon. « Je veux bien faire l’alliance avec des Muselier compatibles », a déclaré Renaud Muselier
Une volonté d’union qui divise la droite qui ne veut pas brouiller le message du parti pour la prochaine présidentielle et qui , pour les élections régionales et départementales, a exclu toute alliance.
Le maire LR de Cannes, David Lisnard, a annoncé qu’il se désolidariserait de Renaud Muselier s’il fait alliance avec LREM. Même intransigeance du côté du député des Alpes-Maritimes et président de la commission nationale des investitures , Eric Ciotti.
Selon les derniers sondages, le candidat du Rassemblement national, l’eurodéputé Thierry Mariani, arriverait en tête du premier tour de ce scrutin mais Renaud Muselier l’emporterait au second tour.