Fin des vacances, reprise du travail , rentrée scolaire, tout cela est déjà inscrit dans les souvenirs d’une été qui est passée comme un souffle.
La politique impose à nouveau ses règles et ses temps: la droite a eu son jamboree des Amis de Nicolas Sarkozy, le PC/Front de la Gauche sa Fête de la Mer ..
Et le PS ?
Finalement les militants niçois, en doute pour la politique gouvernementale qui apparait incertaine et commence à décevoir même ses supporters, se sont réunis pour écouter la bonne parole de leurs leaders locaux.
Des retrouvailles sobres, plus un exercice de pédagogie et de prospective qu’un débat politique comme seuls les socialistes savent le faire! Responsabilité gouvernementale oblige?
Introduction de Xavier Garcia, porte-parole départemental et une des étoiles montante de la nouvelle génération de dirigeants , qui a revendiqué ‘ la logique dans la durée » de l’action présidentielle et gouvernementale, n’oubliant pas de transformer la « sécurité » ( un mot qui rechigne toujours dans une assemblée de gauche) en ‘ordre républicain’ qui effectivement est moins abrupte et permet de donner des lettres de noblesse à une vérité que la gauche avait perdu en route. Pour en terminer , revendiquant avec fierté » ‘l’histoire de la France est un peu plus à nous qu’à d’autres’, ce qui en ce temps d’un peu confus mérite de mettre un peu d’ordre dans l’histoire.
Après ce fut le leader local Patrick Allemand de poser lui-même la demande que tous avaient dans leur bouche: » Le changement c’est pour quand? ».
Et la réponse fut , comme on dit pour être à la mode,…globale.
En voici quelques passages: » Après la présidence incantatoire de Nicolas Sarkozy, François Hollande tient la route face aux difficultés. Le président de la République ne veut pas être un Sarkozy de gauche…air et réagir.
En quatre mois des décisions ont été prises, des signaux envoyés.
Les réformes sont plus difficiles pour la gauche parce que nous voulons affirmer une politique qui soit juste en plus qu’efficace.
Vous savez que notre majorité a hérité une situation lourde, par les effets négatifs de la crise et par l’alourdissement de la dette par la politique de la droite , plus d’un tiers par rapport à 2007.
Donc nous devons refuser des leçons de la droite vu son bilan.
Nous devons affirmer un pacte républicain avec les français qui s’inscrit dans la durée et passe par la jeunesse qui est notre futur ».
Quel commentaire: ce discours générale donne l’impression d’être assez simpliste. Mais une responsabilité nouvelle demande aussi un style nouveau: voici donc les socialistes sobres et consensuels.
C’est un des paradoxes de la politique et au même temps une des conséquences positives de l’alternance.