Jacques Peyrat est à nouveau candidat à sa succession, quel est votre sentiment ?
Je n’ai jamais douté que Jacques Peyrat serait candidat à sa succession. C’est d’ailleurs un non événement que de l’entendre affirmer sa volonté de briguer un nouveau mandat car il l’a maintes fois dit et redit depuis 2001.
Serez-vous l’un de ses adversaires aux prochaines municipales ?
Oui. Nice mérite un vrai débat municipal pour tracer les lignes d’avenir que nos concitoyens attendent.
Si oui, quelles sont les grandes lignes de votre projet pour la ville de Nice ?
Il est trop tôt pour dévoiler des programmes. Je proposerai bien entendu un changement radical dans les méthodes de gestion de la Mairie: plus d’écoute des Niçois, des projets qui correspondent à leurs attentes (notamment le logement, le sport, la petite enfance). La population change, rajeunit et la municipalité semble l’ignorer. Il faut également plus de transparence et aussi des projets ambitieux pour redonner du dynamisme à la ville. Nice est la cinquième ville de France et n’est pas considérée comme telle au niveau national. Cela doit impérativement changer.
Quels seront, à votre avis, les autres candidats à cette élection ?
Il y aura les candidats « envoyés » par les partis et ceux qui sauront dépasser ces clivages pour rassembler au-delà des « clans » les niçoises et les niçois.
Ne pensez-vous pas qu’un regroupement des forces soit une bonne solution à droite comme à gauche lors du prochain scrutin niçois ?
Je ferai en sorte que ma liste soit une liste de rassemblement car c’est ce qu’attendent les électeurs. Il faut que ce choix soit crédible et mobilisateur. Nous devrons représenter l’alternative à Jacques Peyrat et à la gauche. D’ailleurs si cette alternative n’existait pas il y aurait un grand danger de voir la gauche gagner l’élection pour émettre un vote sanction contre le sortant. C’est hélas ce qui s’est passé depuis 10 ans que Monsieur Peyrat dirige la Mairie. Sur 14 cantons que compte la ville de Nice, 7 sont passés à gauche. Il est temps de donner l’occasion aux niçois de voter POUR une équipe et un projet plutôt que de voter CONTRE les représentants d’une équipe à bout de souffle.
Pouvez-vous nous présenter les membres principaux de votre équipe ?
Il est trop tôt pour vous présenter d’ores et déjà une équipe qui se constitue au fil du temps. Je suis entouré de femmes et d’hommes qui, par leurs expériences et leurs compétences apportent déjà beaucoup à la vie de la cité. Ce sont des représentants de la société civile oeuvrant aussi bien dans les milieux associatifs, dans l’entreprise, des femmes et des hommes qui incarneront la relève que Nice attend. Aujourd’hui nous travaillons sur des projets pour l’avenir et nous serons heureux de vous les présenter le moment venu.
Si vous deviez jouer les devins, quel serait le trio d’un possible second tour et quel en serait le vainqueur ?
Je ne suis pas devin. Ce qui m’importe aujourd’hui c’est que la démocratie s’exprime dans notre ville. Les électeurs doivent pouvoir choisir…et ce dès le premier tour. C’est ainsi que je conçois la politique dans l’offre, la diversité et non dans la confiscation des idées, au profit de telle ou telle stratégie.
Votre souhait au soir des municipales 2008 ?
Mon souhait au soir des municipales de 2008, rassembler les niçois, leur redonner la fierté d’être des niçois et leur rendre de l’espoir pour l’avenir. Il faudra que chacun sente que la ville va enfin bouger et pas seulement sur le slogan qui s’affiche actuellement « une ville en mouvement » qui n’est pas le mouvement que les niçois veulent.