L’élu de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants), Rudy Salles, présentaient ces vœux ce dimanche à l’Acropolis devant un parterre de 2000 convives. Autour de Jean-Louis Borloo, présent pour l’occasion, il est revenu sur l’action de son parti et de l’inaction, pour lui, du Parti Socialiste.
Hervé Morin n’ pas pu pas se déplacer. Lauriano Azinheirinha annonce que le Président du Nouveau-Centre est cloué au lit à cause d’une grippe. Jean-Louis Borloo, avec sa minerve, prend en premier la parole : « Désolé, je serai bref, je dois partir plus tôt pour soigner mes cervicales ». L’ancien Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable d’être à Nice et au côté de son ami avec qui il a partagé 25 ans de parlementarisme. Son discours va vite vers la politique de l’UDI.
« Nous avons perdu des échéances car de nombreuses familles d’opposition n’étaient pas unies ». Il rappelle que l’UDI doit sa naissance à cet espace politique vide. Un parti qui doit obligatoirement se développer au côté « des partenaires de l’UMP ». Il estime que « Le PS n’est plus la solution dans la région. Il fut réorganiser la reconquête de la PACA ». Mais attention indépendance ne doit pas être synonyme d’isolement politique.
Avant que Rudy Salles ne prenne la parole, Lauriano Azinheirinha appelle Christian Estrosi à la tribune. Le député-maire de Nice souligne le discours percutant de son prédécesseur au pupitre : « Nous avons des hommes et des femmes qui ont compris que nous sommes complémentaires et habités des mêmes convictions ». L’élu rappelle les grands projets de la ville et des relations ministérielles avec Jean-Louis Borloo.
Le député de la nouvelle 3ème circonscription, Rudy Salles, prend la parole. Le Conseiller Général de la 6ème circonscription n’est pas tendre avec la majorité. Il revient sur l’inaction du Parti Socialiste et de ses ministres : « Que fait Montebourg ? Il ne redresse et ne produit plus rien. Il devrait quitter son poste ». Mais ce n’est pas le seul sujet sur lequel le parlementaire débat : « Le compte des voitures brûlées ? 9 selon le PS sur Nice alors que les pompiers en comptaient 14. Il y a une augmentation exponentielle de l’insécurité, des cambriolages et des vols à main armée. Manuel Valls fait de la gesticulation et on a toujours inefficacité de Christiane Taubira ».
Plusieurs sujets sont abordés par l’adjoint au Maire de Nice. « Regardez vous êtes tous riches, vos impôts ont augmenté ». Les rires s’emparent de la Salle des Mauves. « C’est un record d’impopularité dans la Ve République sur une période aussi courte. Les promesses ne sont pas tenues et les mensonges s’accumulent. La population doit avoir son du mais la Gauche fait exactement le contraire ». Heureusement, les deux clans sont d’accord sur certains points dont l’intervention française au Mali.
La solution ? L’UDI bien sur. Rudy Salles estime que le parti centriste est dans « l’opposition résolue et constructive. Le PC et le PS étaient contre-tout même quand c’était bien ». L’UDI est considéré comme l’UDF du 21e siècle et est le troisième groupe parlementaire après ceux du PS et de l’UMP. « Nous faisons de la politique intelligemment en passant l’intérêt général au lieu de ceux des politiciens ». Côté local, il présente ses projets avec la construction d’un Palais des Congrès en face de l’aéroport et espère que la SNCF mette en place des TER plus réguliers vers l’Ariane.
« Nous avons perdu toutes les élections et avons intérêt à montrer nos atouts à la concurrence ». Et comme l’aime à rappeler Jean-Louis Borloo, « les échéances arrivent vite ». « Nous devons rassembler tous les Français et éviter la dispersion vers la Gauche et l’extrême-droite ». Rudy Salles finit son discours par saluer toute la salle en demandant à ses électeurs de « se mobiliser » et en leur souhaitant « une bonne année » car pour lui, « en 2013, nous devons être vigilants et au centre des évolutions ».