Nice-Premium : Vous êtes réélu député. Quels sentiments ont prédominé à la connaissance
des résultats de la troisième circonscription des Alpes-Maritimes?
Rudy Salles : Un sentiment de reconnaissance aux électrices et aux électeurs qui ont voulu confirmer leur choix du 6 mai dernier mais aussi qui m’ont accordé massivement leur confiance dès le premier tour. C’est un grand moment d’émotion.
NP : Vous n’en êtes pas à votre première élection… qu’est-ce qui a évolué
depuis votre premier mandat de député?
RS : Les problèmes de la France et du Monde sont de plus en plus lourds. La situation de notre pays s’est détériorée et l’équilibre du Monde est fragile. De plus on rencontre nombre de nos concitoyens en difficultés. On cherche en permanence à résoudre des situations difficiles.
NP : Vous appartenez à la majorité présidentielle, contrairement à 2002.
Est-ce que le Député Rudy Salles de 2007 sera différent de celui de
2002? Comment manifestera-t-il son opposition au gouvernement?
RS : Jacques Chirac n’avait pas voulu réaliser l’ouverture que Nicolas Sarkozy propose. Ce fut une erreur car il faut avoir la capacité de rassembler. Cette fois je suis dans la majorité et j’y suis bien car chacun peut s’y exprimer et apporter sa contribution à l’oeuvre du Gouvernement. Je n’ai pas à manifester mon opposition au Gouvernement puisque je suis dans la majorité. Mais je suis là pour l’encourager quand les décisions vont dans le bon sens et le mettre en garde quand certaines décisions ne sont pas comprises par nos concitoyens. Si le précédent gouvernement nous avait écouté on aurait pu éviter l’erreur du CPE par exemple. Je sais que Nicolas Sarkozy est à l’écoute des Parlementaires. C’est très positif.
NP : On parle de Tsunami, de Vague bleue, de déferlante. Quel(s) terme(s)
vous semble le(s) mieux approprié(s) pour qualifier le score très élévé
de l’UMP dans les 577 circonscriptions françaises et les 9 azuréennes?
RS : Depuis près de 20 ans que je siège à l’Assemblée Nationale, les Alpes Maritimes ont presque toujours donné 9 Députés sur 9 à la droite et au centre-droit. C’est donc une confirmation et même une amplification puisque cette fois 7 Députés sur 9 sont élus dès le premier tour. Pour le reste du pays c’est un résultat qui confirme les présidentielles. C’est tant mieux.
NP : Deux deuxième tour auront lieu dimanche. Dans la 1ère et la 8ème, une
candidature dissidente (Jérôme Rivière et Henry Leroy) a empêché le
grand chelem. Qu’en pensez-vous et comment allez vous soutenir Eric
Ciotti et Bernard Brochand?
RS : Je leur apporte tout naturellement mon soutien puisqu’ils sont les candidats de la majorité. Ils sont très près du but et donc je pense qu’ils vont gagner.
NP : Quel est votre calendrier de député? Quelles lois espérez vous voter
très rapidement et sur quels dossiers locaux travaillez vous?
RS : Je monte à Paris dès aujourd’hui (ndlr : mardi) et me remets au travail parlementaire. Nous allons siéger tout juillet. Il y aura au « menu » des lois sur la sécurité et l’immigration. Quant aux dossiers locaux nous aurons à accélérer le projet de réalisation du TGV Côte d’Azur par exemple.
