L’année aura été des plus rudes pour les socialistes azuréens avec deux déroutes en 2015, aux cantonales et aux régionales. Le temps est venu de panser les plaies et de tourner la page.
« Ici, la gauche est faible… » a dit le secrétaire fédéral, Xavier Garcia, lors de ses voeux aux militants : « … surtout quand , au lieu d’être unie , elle se sépare ».
Le constat est d’une évidence limpide mais comment s’y prendre ? Les verts semblent prisonniers de leurs élucubrations fantaisistes, les gauchistes radicaux sont revenus à la politique anti-système primaire. Restent les radicaux, mais eux aussi sont devenus des alliés inquiets si on fait référence au dernier débat public par voie de lettres ouvertes.
Une situation à se prendre la tête entre les mains, surtout quand, en face, on a la machine de guerre de « Les Républicains » qui , élection après élection, en profitant du vote utile anti-FN raflent tous les postes et se dotent d’une artillerie lourde.
Pas facile de faire avec cette rente de situation qui n’a pas comme conséquence qu’une paresse intellectuelle mais, au contraire, met la barre de plus en plus haut du fait de la lutte de pouvoir entre les deux leaders de la droite locale, Christian Estrosi et Eric Ciotti , et la la gestion des territoires de la part des divers barons.
Que reste aux socialistes sinon la force de la foi ?
Xavier Garcia se veut combatif et appelle les militants … au travail : » Il faut réagir et dupliquer notre engagement. Les jeunes doivent prendre leur destinée en main » a-t-il affirmé en faisant tousser quelques « oldies » présents dans la salle.
Objectif ? Etre une force de proposition dans les instances institutionnelles , particulièrement dans deux secteurs clés : les transports et l’environnement.
Quatre nouveaux porte-paroles l’aideront à faire circuler ces bonnes intentions: Fouza Ayoub, Chantal Epitalon, Yann Librati et José Garcia Abia.
Au niveau régional, le Conseil territorial promis par Christian Estrosi pourra en être l’outil.
Le chemin pour que le Parti Socialiste retrouve la place qui est la sienne sera long et escarpé. Cela demandera un engagement sans faille et capacité de travailler dans la durée.
Action numéro 1 : passer le relais aux jeunes ?