Pas tant que la cause soit mauvaise ou pire que je sois climato-sceptique, loin de là, cependant j’avais exprimé déjà que le ressort électoral des verts français est, comme le RN, la peur. Non de l’autre mais de l’avenir!
Si l’on pose le concept de départ que depuis l’industrialisation du monde occidental d’après guerre, rien n’a été pensé pour inclure des normes de préservation de notre planète, je suis d’accord bien évidemment. L’écologie tarde à rentrer dans le logiciel de chaque composante du paysage politique français, j’en conviens…même si peu à peu cette dimension est intégrée.
Qu’une force politique émerge dès les années 70 en Allemagne puis 80 en France sous la forme d’un parti plutôt à gauche, j’en conviens également puisqu’il est question de consommer, vivre différemment donc en opposition à tout conservatisme.
Mais aujourd’hui la France est coupée en deux au niveau de la défense de l’environnement : l’humain des villes et l’humain des champs. (Pas de procès d’intention humain=rat svp). La crise des « gilets jaunes » s’est cristallisée autour de l’augmentation du prix du carburant, sur l’ensemble du territoire dit périphérique, et un an plus tard nombre de métropoles régionales ont élu des maires #EELV.
Or l’écologie politique proposée par ces nouvelles majorités se trouve aujourd’hui face à une crise de croissance adulescente. Entre âge bête et âge adulte. Pour preuve? Toutes ces prises de positions:
- La guerre aux hommes par Alice Coffin, Paris.
- Le tour de France ringard, sexiste, par le maire de Lyon et un « format sportif daté » selon une élue de Rennes
- L’approche « bienveillante » des rats qui ne doivent pas être qualifié de « nuisibles » à Strasbourg.
- La subvention controversée de la mosquée par une fédération controversée, suivie par le rejet de la définition de l’antisémitisme proposé par l’Alliance Internationale pour la Mémoire de l’Holocauste (AIMH), toujours à Strasbourg.
- Le sapin de Noël abandonné à Bordeaux
- Le non à une place Samuel Paty à Paris, en conseil municipal de la capitale.
- « L’aérien ne doit plus faire partie des rêves d’enfant » selon la maire de Poitiers.
- Le non vote de la subvention au club de voile à Vincennes.
- « L’émoi de la (seule) communauté juive » à propos du meurtre sadique de Sarah Halimi, selon Julien Bayou….
Bref hormis la dichotomie manifeste ‘ville campagne’ des intérêts électoraux d’EELV, il est à noter ce manque de prise de conscience de l’intérêt général.
Le logiciel écolo en France, loin de « bousculer » comme l’affirme Eric Piolle, maire de Grenoble et candidat à la candidature des élections présidentielles de 2022, ébranle par son dogmatisme très urbain.
Alors que Thomas Pesquet s’est envolé dans l’espace en tant que commandant de la mission, comment imaginer que l’aérien ne doive plus faire rêver?
Comment imaginer que l’assassinat d’une personne car juive, en France, ne doive émouvoir que la communauté juive?!
Des fameux quatre coins de l’hexagone, des polémiques naissent en provenance d’élus dits verts, en général sur tous sujets sauf l’écologie!
Dernier en date: la campagne EELV pour les élections régionales de juin, en Ile de France, mêlant Eric Zemmour, Gérald Darmanin, Alain Finkielkraut, les boomers, les fachos et les chasseurs; accusés d’être des citoyens qui auront le « tort » d’aller voter?
Les boomers sont rangés au même rang que les fachos?
Pas de différence entre Eric Zemmour, Gérald Darmanin et Alain Finkielkraut? Tous pareils… que des « fachos »?
À quel niveau de bassesse politique veut arriver Julien Bayou ? Jusque dans son tweet suite à l’attentat de Rambouillet qu’il qualifie seulement de »terrible et lâche attaque »!
Et l’écologie dans tout cela? Aux oubliettes! L’universalisme républicain dans tout cela? À la cave!
On disait dans les années 70-80 qu’en France on n’avait pas de pétrole mais on avait des idées, avec EELV on peut se prévaloir d’avoir de sacrés creuseurs qui a force de tenter de chercher des idées vont bien trouver du pétrole qui sait? Ce serait un comble!
Philippe Bapt