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21 novembre 2024

Xavier Garcia (PS06): La gauche locale doit se donner les moyens de se relever

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Après une campagne électorale terminée avec un résultat désolant, les socialistes sortent de leur silence pour dessiner leur avenir.

Xavier Garcia relance l’union de la gauche, ainsi qu’il l’avait ardemment proposée à l’occasion de cette élection régionale, en recevant en réponse un fin de recevoir de la part des écologistes et de la gauche radicale qui s’étaient posés en rivaux avec comme objectif la première place à gauche.

Le naufrage de cette ambition pourra conseiller ces voltigeurs de la pensée de revenir d’une notion abstraite à la problématique bien concrète d’une élection : éviter que les électeurs puissent dire « nous ne pouvons pas voter cette médiocrité ».

L’initiative de Xavier Garcia est méritoire mais pour obtenir un succès, elle devra dissiper la fumée épaisse de l’opposition de la gauche radicale à la politique du gouvernement.

Mais, elle ne suffit pas pour redonner une place centrale aux socialistes de plus en plus marginalisés sur l’échiquier politique local et, maintenant, régional.

Le parti doit être reconstruit autour d’une nouvelle classe dirigeante: trop de défaites cabossent les élites en place comme leur image. Dans la démocratie-médiatique de ces jours, ils perdent de leur crédibilité.

Comme le dit si pertinemment Ladislas Polski, président du MRC06 et fidèle allié des socialistes : La gauche doit se reconstruire en profondeur si elle veut incarner un espoir pour les couches populaires qui lui ont échappé parce qu’elle n’a pas suffisamment cherché à répondre au sentiment d’insécurité économique et culturelle des Français ».

Ceci dit, on ne peut qu’encourager la combativité singulière de ces jeunes quadras auxquels incombe la tâche, pas si simple, de réanimer un parti moribond afin de le relancer vers les prochaines joutes électorales.

Déclaration de Xavier GARCIA (Premier secrétaire fédéral PS06)

Au terme de ces élections régionales, le regret de ne pas avoir pu défendre nos chances jusqu’au bout est toujours très vif, mais il est atténué par le soulagement de pas devenir la première région dirigée par le Front national.

Ce barrage républicain à l’extrême-droite a été rendu possible par une mobilisation exemplaire des électeurs de gauche qui n’avait rien d’évident et qui a donné tout son sens au sacrifice de Christophe Castaner et de ses colistiers.

Après un tel traumatisme, nous avons contracté une dette auprès du peuple de gauche de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Notre devoir est désormais de ne plus jamais le confronter à un tel dilemme. Cela passera impérativement à l’avenir par l’unité des forces de gauche dès le 1er tour.

Dire cela, ce n’est pas un oukase ou une tentative de se défausser, c’est un constat froid et implacable que nous impose la situation politique dans notre région et plus encore dans notre département, avec une droite dominatrice et un FN en constante progression.

J’ai déjà proposé de mettre en place un comté de liaison de la gauche départementale qui réunirait toutes les formations de gauche et permettrait d’instaurer un dialogue permanent entre nous.

Ce dialogue est désormais une question de survie et pour ma part, je ne me résignerai jamais à une vie politique locale qui se résumerait à un dialogue entre droite et extrême-droite. La fatalité n’existe pas en politique, à condition de se donner les moyens de se relever après un échec.

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