Pour la troisième année consécutive, le “dry January”, mois sans alcool, a commencé ce samedi 1er janvier et durera jusqu’au 31 janvier.
Le principe du défi : ne pas boire d’alcool pendant un mois. Le but : se rendre compte des bienfaits d’un quotidien sans alcool. Au lieu d’insister sur les dangers que représente l’alcool, cette campagne met davantage en avant les avantages à réduire sa consommation.
Cependant, à l’inverse du mois sans tabac, dont le principe est identique, ce défi ne dispose d’aucun soutien de l’Etat ou des autorités de santé. Les associations reprochent notamment à l’Etat de céder aux lobbies de l’alcool et particulièrement aux viticulteurs qui défendraient un “art de vivre”.
Santé Publique France avait toutefois réalisé une évaluation qualitative de la première édition du dry January en 2020, bien qu’elle ne soit pas engagée dans l’opération.
Si ce défi manque de visibilité de la part de l’État, cette année, plusieurs grandes villes se sont engagées aux côtés des associations. Ainsi, les villes de Brest, Grenoble, Lyon, Nantes, Paris et Toulouse ont pris cet engagement et vont notamment réaliser des campagnes d’information et de communication autour du “dry January”. La ville de Grenoble va même plus loin en s’engageant à ne servir aucune boisson alcoolisée lors de ses événements officiels du mois de janvier.
Malgré ce manque de soutien et de visibilité de la part de l’Etat, un sondage lancé par Yougov révèle que près de 24% déclarent vouloir relever le défi en 2022.