C’est jusqu’au 15 janvier 2014 que l’on pourra venir à la citadelle de Villefranche admirer les sculptures, bronzes et dessins de Jean Marie Fondacaro exposés dans la chapelle Saint Elme.
La formation de cet artiste né à Nice en 1956 est celle d’un compagnon du tour de France. Il y apprend cet art : la sculpture et surtout l’amour du travail bien fait. Au cours de sa quête du Graal, de la recherche de la perfection, il fréquente les écoles des beaux-arts : Tours, la villa Arson à Nice et Paris. Le déclic est surement le prix Arman de la création remporté au salon d’Art Contemporain de Nice en 1996.
Jean Marie Fondacaro est alors un artiste de dimension internationale. L’année 2013 lui offre la citadelle de Villefranche dès le mois de juin avec ses pièces monumentales qui apparaissent aux créneaux des remparts et dans les jardin de cette citadelle. Avec l’arrivée de l’hiver, novembre lui donne la chapelle Saint Elme où il expose ses bronzes, ses gravures, ses dessins et des porcelaines.
L’exposition nous plonge dans l’univers intime, l’atelier de cet artiste, ce qui est déjà un très beau cadeau de noël. On remarquera la finesse du trait de ses dessins et les lignes élancées de ses bronzes.
Les œuvres semblent suspendues dans le vide, tenir en apesanteur, vaincre l’attraction terrestre à laquelle il a réussi à s’échapper, donnant ainsi à ses bronzes une quatrième dimension. Les racines du ciel nous dit Jean Marie Fondacaro. L’artiste par ces simples mots résume parfaitement son travail. Il faut savoir regarder avec son cœur pour découvrir ce fil mince et tenu qui maintient en suspension ses bronzes. Comment classer, bien que ce mot soit horrible, on ne classe pas l’art, Jean Marie Fondacaro ?
L’expressionisme, celui de l’essence des êtres, serait le terme le plus approprié. Nous laisserons à Jean Marie le soin de conclure la présentation de cette exposition :
« Mon travail n’est pas une démonstration, mais une recherche existentielle permanente. »
Thierry Jan