La nouvelle règlementation actée ce jeudi 1er août, engage les compagnies maritimes desservant Nice et les utilisateurs quotidien du port à utiliser des carburants moins polluants pour les bateaux.
« N’abimons pas notre ville », a demandé Christian Estrosi lors de son discours sur le quai du port de Nice. La Ville de Nice et son port plus particulièrement ouvrent pour limiter les pollutions sonores et atmosphériques au sein du port et ainsi garantir la qualité de vie des habitants.
« Il faut que les bateaux soient pliés à toutes une sorte de règles qu’il est de notre devoir de faire respecter », a assuré Jean-Pierre Savarino, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Alpes-Maritimes
« Il est important d’agir face aux consommateurs de carburant de type croisière, transport, ferries de manière ferme tout en maintenant une activité économique stable dans le port. », a déclaré Christian Estrosi. Par ailleurs, la Métropole s’engage à réduire de 44% d’ici 2025 les émissions de CO2 dans la ville.
Le port de Nice va donc bénéficier de 25 capteurs pour pollution atmosphérique et sonore qui permettront d’avoir des alertes immédiates lorsque les normes fixées sont dépassées.
La Métropole Nice Côte d’Azur va demander officiellement au Ministère de l’environnement de réfléchir à la mise en place d’une règlementation officielle du bruit dans les ports à l’échelle nationale.
Une application est lancée et mise à disposition des riverains afin d’y déposer une doléance, signaler un pollution sonore ou atmosphérique. Les données seront accessibles sur le site : www.atmosud.org.