En France, la question de la dépendance est une question d’autant plus préoccupante que le nombre de personnes âgées croît. Fin 2006, il manquait entre 30 000 et 40 000 places pour l’accueil et le soin des personnes âgées. Le manque de crédit, de personnel, de places se fait de plus en plus sentir. Qu’en est-il à Nice et dans les Alpes-Maritimes ?

Littoral vs Arrière-pays
Pour Jean Catalan, président de la communication des maisons de retraite Bel-Age, « une personne qui recherche une place en maison de retraite sur Nice n’a pas de difficultés ». Le littoral est assez bien pourvu en établissements pour personnes âgées sauf en ce qui concerne l’aide sociale. Le prix journalier moyen est de 65/70 €, l’aide sociale prenant en charge 57€, « la différence n’est donc pas énorme ».
La situation est plus difficile dans l’arrière-pays même si elle n’est pas critique. Ce qui pose problème est l’isolement. En effet, une personne dépendante a des enfants qui ont environ 60 ans. Or ceux-ci n’ont pas toujours la possibilité de prendre la voiture et de rendre visite à leurs parents plus âgés.
Une réponse d’avenir
Dans le futur, la solution repose sur l’aide à domicile. Il existe de multiples sociétés, grandes ou petites, associatives ou privées. Elles permettent aux personnes d’avoir une présence 24H/24 si nécessaire et retarde donc au maximum l’entrée en maison de retraite.
Dans l’immédiat, le plan contre la dépendance du Conseil Général ne prévoit pas d’ouvertures de maisons de retraite dans le département. La situation est par comparaison plus inquiétante dans le Var ou le Vaucluse. Dans quelques années, la proportion de personnes âgées y sera plus forte.