Selon le Baromètre Santé 2010 plus de 91% des Françaises sexuellement actives âgées de 15 à 24 ans déclarent en 2010 employer une méthode contraceptive.
Cependant, une grossesse sur trois est encore non prévue, et dans les deux tiers des cas elle a lieu sous contraception.
Ces constats amènent à repenser la stratégie française à la lumière des expériences étrangères, où la combinaison des politiques d’information et d’accès à la contraception varie selon les moyens et la culture du pays.
Quelques initiatives étrangères peuvent ainsi être citées : l’accès centralisé à l’information sur la sexualité proposé par le gouvernement suisse, ou encore la sensibilisation dès le plus jeune âge à ces thématiques au sein des maternelles néerlandaises.
Il s’agit notamment de prévenir les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles (IST).
L’accès des jeunes à une information et à une contraception répondant à leurs besoins est donc problématique.
Les pratiques sexuelles des mineurs et celles des jeunes adultes présentent des caractéristiques communes mais également des spécificités qu’il
s’agit de prendre en compte dans les politiques préventives.
L’éducation sexuelle à l’école et les campagnes de communication soulèvent de nombreux débats.
Quels doivent être leur contenu et leurs modalités ? Faut-il coupler la question des IST à celle de la contraception ? Comment s’adresser à la fois aux hommes et aux femmes ? Quels rôles respectifs les parents et les professionnels doivent-ils jouer ?
Par ailleurs, les modalités de prescription, en termes de coût, de confidentialité et de choix éclairé du contraceptif, constituent elles aussi un registre de l’action publique.
Dès lors, il est pertinent de repenser la stratégie française à la lumière des expériences étrangères, où la combinaison de politiques d’information et d’accès à la contraception varie selon les moyens et la culture du pays.