Alors que l’on croyait le projet sur les rails, le dossier du grand stade est à nouveau sous les feux de l’actualité avec une décision que de nombreuses personnes attendent concernant des travaux qui sont au point mort après décision de l’ancien Préfet, Pierre Breuil.
Du coup les questions reviennent sur le devant de la scène à grand train :
Faut-il réellement une capacité de 32 000 places alors que les plus grandes rencontres contre les voisins marseillais ou monégasques voire pour la venue des parisiens peinent à attirer plus de 15 000 spectateurs ?
Ne faudrait-il pas plutôt rénover, voire reconstruire le stade du Ray ?
Bref, le sujet a repris son premier rôle dans une nouvelle saga d’un été niçois qui se voit affubler d’une nouvelle « affaire » à juger faisant ainsi monter d’un cran une température déjà bien assez caniculaire.
Pour analyser cette situation, Nice Première est allé à la rencontre de deux célèbres communicants niçois en la personne de Virginie Rossetti, responsable communication de l’OGC Nice et de Fabrice Mauro, Président de Sian d’Aqui et dirigeant d’Espacem.
Nice Première : Quel est votre sentiment après l’annulation du chantier du Grand Stade de Nice ?
Virginie Rossetti : Il n’y a pas eu annulation mais simplement demande de référé suspension de la part du Préfet. Ce qui veut dire que l’affaire va passer devant le tribunal administratif, probablement très rapidement (courant mois d’août). Nous osons donc espérer que ce n’est qu’un contretemps administratif, que la Mairie saura répondre aux inquiétudes du juge et que les travaux pourront très vite reprendre leur cours.
Fabrice Mauro : L’incompréhension et la stupéfaction. On n’avait pas besoin de ça ! manifestement c’est un coup dur.
NP : Quel est votre opinion sur ce projet Grand Stade à multiples rebondissements ?
VR : Que rien n’est facile de bâtir…mais l’heure est toujours à l’optimisme au sein du Club.
FM : En tant que niçois ça m’attriste, en tant que supporter du Gym j’espère que les incidences sur les objectifs fixés par Maurice Cohen et son staff seront minimes.
NP : Pensez-vous que derrière cette annulation se cache à nouveau une possible corruption ?
VR : L’avenir nous le dira…mais je ne pense pas que cette affaire dépasse le problème administratif et je souhaite évidement de tout coeur que non.
FM : Je veux croire que ça n’est pas le cas. En tout état de cause nous ne possédons pas d’éléments tangibles qui puissent nous permettre de l’affirmer à ce jour.
Attendons d’y voir plus clair
NP : Vous étiez plutôt « Ray e basta » ou ‘Basta le Ray » ?
VR : je suis pour que le Club grandisse au niveau national et européen…pour cela il nous faut un outil performant…à Saint-Isidore, au Ray ou ailleurs.
FM : Ni l’un ni l’autre. Pour choisir la meilleure option il faut s’en référer à l’avis des principaux intéressés. Je crois que le club, ses actionnaires, son président et l’ensemble du staff technique se sont positionnés clairement en faveur du nouveau stade. Partant de là, je me range derrière l’avis des professionnels. Qui mieux qu’eux savent ce qui est bon pour l’OGC Nice de demain ?
NP : Comment envisageriez-vous le nouveau stade du Ray ?
VR : on n’en est pas encore là…
FM : Faut il l’envisager ? j’ai peur que vous alliez un peu vite en besogne. Il est urgent…d’attendre, les prochaines évolutions dans ce dossier.
NP : Quel nom lui donneriez-vous ?
VR : S’il est au Ray, je lui donnerai le nom de « Stade du Ray »… tout simplement !
FM : Ou qu’il soit bâti, nous aimerions que ce stade s’appelle : Jousé Garibaldi.