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21 novembre 2024

Allianz-Riviera, un nom de luxe… qui coûte cher aux Niçois !

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Décidément la polémique autour du ‘naming’ du futur stade de la Plaine du Var n’est pas prête de s’estomper. Après Patrick Allemand et son intervention critique concernant le nom des tribunes, voici l’hyperactif responsable « mariniste-frontiste » de Nice qui y met son grain de sel qui n’est pas des plus élogieux.


nice-grand-stade5.jpg Il est vrai que le Maire de Nice, avec sa communication outrancière, donne l’impression de se porter volontaire à ce genre d’affrontement verbal. Ne suffisait-il pas d’avoir expliqué que le « naming » est une procédure appliquée dans tous les nouveaux stades et qu’il est un droit du concessionnaire dans le cadre du partenariat public-privé ?

M. Estrosi ne semble pas connaitre la première règle de la communication : Trop de communication tue la communication. Parfois il faut accepter la critique et passer outre !

Communiqué de Gaël Nofri (Bleu Marine-FN) :

Ainsi donc, il ne suffisait pas que les Niçois soient dépossédés de leur droit de choisir le nom du futur stade de Nice; il fallait encore rajouter à l’insulte d’une dénomination purement mercantile l’humiliation d’une campagne de communication.

Une pleine page de publicité au cœur du quotidien local Nice-Matin (11/08/12) et ce sont plusieurs milliers d’euros prélevés sur l’impôt des ménages qui sont ainsi consacrés par la Mairie à tenter de faire accepter un nom dont les Niçoises et les Niçois ne semblent décidément pas vouloir.

« Allianz-Riviera 100% niçois » pérore Christian Estrosi sans autre forme d’argument. Mais répéter la chose à outrance, lancer tous les plans de communication possibles et imaginables ne devrait pas permettre de faire de cette incongruité une réalité, bien au contraire.
Autre thème développé par nos édiles en faveur de cette opération: grâce à ce naming, Nice rentre dans la cour des grands d’Europe, dans le club très fermé des stades prestigieux, avec, pour seul équivalent en France… le très célèbre stade du Mans !

Les Niçois auront sans doute bien du mal à comprendre la justification d’une campagne de publicité destinée à convaincre d’un nom que ni eux ni leur élus n’ont choisi. Ils comprendront encore moins que les deniers publics servent à soutenir un montage financier qui ne leur bénéficie nullement puisque les sommes versées par le groupe Allianz en contrepartie de cette « prostitution de la dénomination du stade » ne diminueront pas le coût pour la ville d’une telle infrastructure. En revanche elles permettront d’accroître significativement les bénéfices engrangés par le groupe Vinci dans l’affaire.

Avec une facture pour la ville qui a presque triplé depuis l’élection de Christian Estrosi, au point d’atteindre la somme astronomique de 243,5 millions d’euros, et un nom qui devrait rapporter quelques 16,2 millions d’euros, le stade de Nice fera sans doute bien des heureux.

Hélas, il semble d’ors et déjà acquis que les contribuables Niçois ne compteront pas parmi ceux-ci…

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