Les Sharks Antibes s’inclinent sur le parquet de Nanterre92 et ne verront pas Bercy pour la finale de la Coupe de France. Les antibois ont tenu en première mi-temps avant de subir les assauts nanterriens. Place à la lutte pour le maintien dès vendredi à Dijon.
A l’image de la saison, Antibes a manqué de constance sur 40 minutes pour espérer battre une équipe de Nanterre 92 qui disputera une neuvième finale en 10 ans. Les hommes de Julien Espinosa ont proposé un basket offensif pendant une mi-temps puis se sont heurtés à une défense resserrée des franciliens (70-81). Le rêve s’arrête et le pain quotidien de la Pro A reprend dès ce vendredi.
Bonne entame
Les Sharks ont le mérite de réaliser la meilleure entame (6-0, 3e) et de laisser le public nanterrien debout comme le veut la tradition jusqu’au premier point inscrit. Tim Blue et Chris Otule s’amuse dans la raquette mais la spécialité de Nanterre92, les trois points, se met en route. Hugo Invernizzi en inscrit trois en 4 minutes et permet à son équipe de repasser devant (17-21, 8e). Blue lui répond mais Riley et Schaffartzik finissent le travail en fin de 1e QT (24-25).
Spectacle offensif
La gâchette américaine, Spencer Butterfield, profite des espaces pour enquiller deux tirs longue distance et créer un premier écart (26-33, 12e). C’était sans compter la réussite antiboise qui inscrit un 9-0 grâce à Diarra, Jones et Solomon (35-33, 14e). Poussé par son public toujours chaud, Nanterre fait mal à Antibes au milieu du deuxième QT grâce à une bonne série (35-42, 17e). Otule et Cordinier se montrent actifs mais Riley, en toute fin de QT, douche les espoirs antibois (47-42).
Retour des vestiaires difficile
Souvent, les reprises sont compliquées côté azuréens. C’est le cas ce soir avec Lessort dans la raquette puis Warren de loin qui font mal aux Sharks (44-54, 23e). Le deuxième cinq peine à l’image de Tornato et Diarra, brouillons car peu en confiance. Nanterre resserre sa défense, conséquence, Tim Blue disparait peu à peu et n’inscrit que deux petits points en deuxième mi-temps. Dans le 3e QT, Antibes n’aura scoré que 10 points, l’écart se creuse (52-65).
Orgueil de fin de match
La réussite à trois points est de retour chez les visiteurs mais la raquette des verts appuie sur l’accélérateur. Le duo Lessort-Conklin enchaîne les points par des dunks qui font lever la salle. Sur deux LF de Conklin, Nanterre prend 19 points d’avance, le plus gros écart du match (59-78, 34e). Les points de Max Kouguere, plus performant que les derniers matches, de Chris Jones, le nouveau qui a montré des bonnes choses et de Frédéric Bourdillon, ne changeront rien, si ce n’est l’écart, plus faible (11 points).
Avec une victoire d’avance sur Orléans et Nancy, les deux relégables, le staff antibois n’a pas caché l’importance du match de vendredi, à Dion (14e). Il reste « onze finales » pour sauver le monument Antibes.
Nianta Diarra : « C’est frustrant car on avait bien abordé le match, jusqu’à la mi-temps notamment. Il faut tourner la page de cette demi-finale et penser à Dijon. L’équipe est soudée et l’arrivée de Jones va nous faire du bien des deux côtés du terrain. »
Julien Espinosa : « On a fait en sorte de se donner des opportunités en première période. En deuxième, on a été moins réaliste que Nanterre qui a continué sur son rythme. On a été frileux offensivement, on a perdu plus de balles, on n’a plus produit et on prend l’éclat à ce moment… A -13, ce n’est pas fini mais le handicap est important. Ce match révèle nos forces et nos faiblesses. Il faut orienter les matches vers nos points forts. On passe à la suite, le plus important c’est se maintenir. On aurait aimé s’amuser un peu plus ce soir, on a manqué de « fun » et c’est dommage. »