Après une année de novice, le président de l’OGCN Jean-Pierre Rivère a voulu imprimer à son aventure sportive sa marque personnelle. Si la saison passée avait été plutôt celle de la continuité, Rivère récupérant le club en plein été et s’appuyant bien évidemment sur le staff technique que le tandem Stellardo-Governatori lui laissait en héritage, aujourd’hui le maitre mot est également celui d’un autre Président : ‘Le changement c’est maintenant’.
Exit donc le duo Roy-Marsiglia qui ne rentrait pas (ou plus) dans ce cadre et place au nouveau manager sportif (à l’anglaise), Claude Puel.
Un choix que Jean-Pierre Rivère assume bien volontiers dans le cadre d’une démarche à moyen-terme possédant trois axes de développement : L’ amélioration du périmètre financier (nouveau stade), une direction sportive avisée et de qualité (Claude Puel) et , enfin, une formation de qualité qui puisse permettre au Gym, dont le budget reste toujours de taille moyenne, de recruter en interne (pour référence l’équipe vainqueur de la Coupe Gambardella) !
On retrouve là la patte de l’homme d’affaire qui essaye de mettre en place les meilleures conditions de réussite.
Mais, la première question que l’on se pose est : vu son passé (Monaco, Lille et Lyon) que vient faire Claude Puel à l’ OGC Nice, équipe habituée à jouer la descente plutôt que le titre ou les places européennes ?
La réponse c’est l’intéressé lui-même qui la donne lors de sa présentation officielle : L’ambition est toujours là et l’envie de refaire ce qu’il a accompli avec Lille, qu’il avait fait progresser années après années. L’expérience lyonnaise oubliée, les batterie rechargées après une année sabbatique, Claude Puel a posé ses valises pas loin de chez-lui et a bien envie de ce challenge : la Ligue Europa en trois ans, la Champions League en quatre ans, voici les objectifs annoncés.
Qui dit mieux pour un club sportivement un tantinet « à la ramasse » qui, ces deux dernières saisons s’est sauvé toujours de justesse à la dernière journée?
Ce n’est certainement pas Claude Puel (qui a signé un contrat de trois ans) qui voudra manquer l’accomplissement de ce petit miracle.
« Nice a le potentiel pour jouer la Ligue des Champions dans les années à venir. Venir à Nice n’est pas une régression. J’avais l’opportunité de signer dans un club étranger mais le projet que m’a présenté le président Rivère m’a convaincu. Le courant est bien passé entre nous. Oui, le défi niçois est séduisant. »- dit-il en conclusion.
La parole, comme toujours dans le sport, est maintenant au terrain de jeu et aux (bons) résultats.