À Zurich, jeudi, le calendrier des 52 matches de la huitième Coupe du Monde Féminine de la FIFA, qui se tiendra du 7 juin au 7 juillet 2019, a été dévoilé.
Paris donnera le coup d’envoi, Lyon sifflera la fin des festivités. Quant à la capitale azuréenne, elle s’octroie, entre autres, la petite finale.
Après deux semaines de visites des villes hôtes (Lyon, Paris, Montpellier, Rennes, Le Havre, Valenciennes, Reims et Grenoble) et d’inspections des neuf stades, les représentants de la FIFA et du Comité d’Organisation Local (COL) ont posé, pour l’ultime étape, leurs valises sur le territoire des Aiglons.
Pour l’occasion, Christian Estrosi, Maire de Nice, a tenu une conférence de presse, entouré de José Cobos, Adjoint au Maire délégué aux événements sportifs, Sarai Bareman, Directrice du Football Féminin à la FIFA, Brigitte Henriques, Vice-Présidente de la FFF ainsi que du COL, et de Bertrand Paquette, Directeur du Tournoi au sein du COL.
« Confirmer le succès de l’Euro 2016 »
Troisième stade en termes de capacité (35 624 places) derrière le Groupama Stadium (Lyon) et le Parc des Princes, l’Allianz Riviera réceptionnera six rencontres, dont le deuxième match de poule des Bleues (12 juin), un huitième de finale et le match pour la troisième place.
Il y a deux ans, lors du Championnat d’Europe organisé en France, l’arène niçoise avait déjà accueilli quatre confrontations, et notamment un huitième de finale. Une manière, selon Christian Estrosi, de « confirmer le succès de l’Euro 2016 », car, en ce qui concerne Nice, les retombées économiques pourraient s’élever à plus de 40 millions d’euros.
Le prochain rendez-vous avant »Le Moment de Briller »
En tant qu’organisateur de l’évènement, l’Hexagone est d’ores et déjà qualifié pour cette compétition internationale. Pourtant, les protégées de Corinne Diacre devront encore prendre leur mal en patience.
En effet, elles ne connaîtront leurs adversaires, parmi les 23 autres sélections participantes, que lors du tirage au sort final, à la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt, le 8 décembre prochain. Une dernière zone d’ombre avant les premières éclaircies pour Amandine Henry et ses coéquipières.
par Solène Falaise